Les faits se sont déroulés dans l’établissement François Truffaut à Rive-de-Gier (Loire). Un collégiens de 13 ans a été victime d’un lynchage le 16 septembre au matin dans les toilettes de l’établissement, à l’heure de la récréation.
Mais son avocat, Me Jean Sannier, signale qu’avant cet événement, «il y a eu plusieurs incidents successifs», ainsi que le relate Le Parisien. Effectivement, «le 13 septembre, Arthur se fait d’abord violemment insulter en classe par un camarade à qui il venait de demander de recopier un cours suite à une absence. Puis dans la cour de l’école, il reçoit, gratuitement, un coup de poing dans la figure de la part d’une jeune fille», précise l’avocat.
Mais le 16 septembre, deux garçons et une fille scolarisés, également dans ce collège, ont agressé leur camarade de façon extrêmement brutale et avilissante. Le jeune homme a été attrapé par un collégien, puis roué de coups. Deux autres collégiens tenaient la victime. L’agresseur, pointant un couteau vers sa victime, l’a ensuite menacée verbalement : «Où que tu sois, on te retrouvera». Le jeune homme, qui s’est exprimé au micro de BFMTV, explique qu’il a dû subir une ultime humiliation : «Puis, il me baisse le pantalon et il me met un doigt dans les fesses et un coup de compas sous le menton».
Me Jean Sannier qualifie cet acte de viol : «L’enfant décrit une pénétration digitale anale. Juridiquement, ça s’appelle un viol». «Le procureur considère qu’il n’y a pas suffisamment d’éléments pour engager des poursuites», déplore Me Sannier. «Une vingtaine de personnes auraient assistées à la scène. Et en plus la directrice n’a pas jugé bon de prévenir ni la famille, ni la police, ni même d’appeler un médecin alors qu’il avait manifestement besoin de soins.» L’adolescent a effectivement de nombreux hématomes suite à ce lynchage.
Quant aux agresseurs, ils ont été entendus par la police et sont convoqués devant le juge pour enfants en novembre. La famille de l’adolescent a porté plainte pour «coups et blessures en réunion avec arme» et «viol aggravé en réunion avec arme» mais le parquet n’a retenu que les coups et blessures en réunion.
La mère du jeune est indignée : «Rien n’a été fait pour protéger mon fils suite au premier incident.»
Elle s’inquiète : «Comment mon fils va-t-il pouvoir se reconstruire ?» Elle s’interroge aussi sur son devenir : «Il ne peut plus aller à l’école, il ne peut plus continuer sa scolarité à cause d’un manquement du collège et de cette barbarie sans nom.» Son fils dit ne pas connaître ses agresseurs et il ne comprend pas la raison d’une telle violence. La famille s’est mise en relation avec l’association Hugo destinée aux victimes de harcèlement.
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