La fillette a expliqué qu’elle faisait régulièrement l’objet de nombreux sévices de la part de sa génitrice.
Le jeudi 5 mars, le tribunal correctionnel d’Orléans a jugé une mère d’origine guinéenne soupçonnée d’avoir infligé des violences à sa fille de 12 ans.
La fillette avait dénoncé les mauvais traitements dont elle assurait faire régulièrement l’objet auprès de l’assistante sociale de son collège.
Entre autres sévices, elle a affirmé que sa mère l’avait menacée à deux reprises avec un couteau, avait tenté de lui faire boire de l’eau de javel et lui avait laissé le choix entre lui brûler la main sur la gazinière ou lui administrer des coups de ceinture.
D’après la mise en cause, ces châtiments corporels étaient destinés à sanctionner les mensonges et les vols dont la fillette aurait été coupable.
« Au travers des propos de l’avocate de la prévenue, laquelle est absente à l’audience, on perçoit combien les sévices infligés à l’enfant constituent en réalité un mode de punition ordinaire, pour ne pas dire traditionnel, chez cette mère d’origine guinéenne, éduquée sous la violence des coups », rapportent les journalistes de La République du Centre.
Une mère de famille condamnée par le tribunal d’Orléans pour avoir corrigé sa fille de 12 ans avec une ceinture https://t.co/BwXHehR0FF pic.twitter.com/N7bI0DmoJ5
— République du Centre (@larep_fr) March 8, 2020
Prison avec sursis pour la mère de l’enfant
Si la victime a été placée, sa mère refuse désormais tout contact avec elle. « Elle n’a plus de relations avec sa maman qui est toujours dans un sentiment de colère. Et elle pense que sa maman ne l’aime pas », a expliqué la représentante de l’Union départementale des associations familiales, en charge du placement de l’enfant.
La mère de la fillette a été condamnée à une peine de dix mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve. Elle devra également se faire soigner et devra verser 1200 euros à sa fille au titre du préjudice subi.
Le compagnon de l’accusée a pour sa part écopé de cinq mois de prison avec sursis pour non-dénonciation de mauvais traitements à un mineur.
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