Le Royaume-Uni proposera un permis de séjour de trois ans aux ressortissants européens qui souhaiteraient s’y installer après un Brexit sans accord, a annoncé mercredi le ministère britannique de l’Intérieur dans un communiqué.
Cette mesure concerne tous les citoyens et les membres de leur famille proche appartenant à l’Espace économique européen (EEE), qui comprend les pays de l’Union européenne ainsi que l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège et de la Suisse, qui voudraient s’établir et travailler au Royaume-Uni en cas de « no deal » avec Bruxelles.
« Les citoyens de ces Etats s’installant au Royaume-Uni après que nous aurons quitté l’UE et jusqu’à la fin de 2020 pourront obtenir un statut d’immigrant temporaire pour une durée de trois ans », selon le ministère de l’Intérieur.
Cette initiative vise à « assurer aux entreprises la certitude qu’elles pourront recruter et conserver leur personnel après le Brexit », précise le communiqué.
Les candidatures se feront via « un simple processus en ligne ». Les courts séjours ne seront pas concernés.
Selon la ministre de l’Intérieur Priti Patel, le 31 octobre marquera la « fin de la liberté de circulation dans sa forme actuelle, ce qui nous permettra de franchir la première étape historique pour reprendre le contrôle de nos frontières ».
Le Royaume-Uni va en outre durcir ses règles quant aux antécédents judiciaires.
Au 15 août, plus d’un million d’Européens avaient déjà obtenu un statut de « résident permanent » pour continuer à vivre dans le pays après le Brexit.
Début août, le Premier ministre a annoncé un projet de délivrance de visas accélérée pour attirer les « meilleurs cerveaux » et permettre au Royaume-Uni de « continuer d’être une superpuissance scientifique » après le Brexit.
Il a par ailleurs promis de protéger les droits des ressortissants européens installés au Royaume-Uni à pouvoir continuer de vivre dans le pays, même en cas de « no deal ».
La liberté de circulation des personnes permet aux citoyens européens de circuler et séjourner librement au sein des pays de l’Union. Elle est l’une des quatre libertés fondamentales du marché unique, avec la libre circulation des capitaux, des biens et des services.
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