Ce n’est pas une blague. Une septuagénaire est poursuivie pour crime de haine car elle a klaxonné auprès une voiture qui roulait trop lentement et que la conductrice s’avérait être noire. Dans un article du Daily Mail, un commissaire de police révèle que les lois sur les crimes haineux ont forcé ses agents à interroger une femme âgée pour avoir klaxonné sur la voiture.
Anthony Stansfeld, commissaire de police de Thames Valley, a demandé à ce qu’on révise les règles actuelles après qu’une dame âgée a été interrogée par la police pour avoir klaxonné sur une voiture.
Il a déclaré au Times : « C’est un classique absolu. Un couple de personnes âgées s’est présenté à une station-service et il y avait une femme qui faisait le plein d’essence devant eux. Elle prenait un temps fou et la dame qui conduisait, âgée d’une soixante-dizaine d’années, a donné un coup de klaxon. Une Afro-Caribéenne est sorti alors de la voiture leur a lancé des insultes, est entrée dans le kiosque et les a signalé pour crime de haine ».
Selon lui, la vieille dame s’est retrouvée dévastée de faire l’objet d’une enquête pour suspicion de crime de haine, juste parce qu’elle avait klaxonné sur une autre voiture qui prenait trop de temps à la station service. En vertu des lois actuelles, les policiers sont contraints d’enquêter sur tout ce qui est perçu comme étant un crime de haine et cela peut conduire à beaucoup d’«injustices énormes», selon le commissaire.
Et même si la plaignante décide de retirer sa plainte, la loi est rédigée de telle manière, qu’une fois la procédure lancée, on ne peut rien faire et la vieille dame risque d’avoir une ligne notée « crime de haine » sur son casier judiciaire.
Les règles actuelles ont en effet besoin d’être révisées car elles créent finalement plus d’injustices qu’elles n’en circonscrivent.
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