L’ONG Foodwatch « exige le rappel immédiat » des laits pour bébés Nestlé et Danone, qui seraient, selon elle, « contaminés par des huiles minérales toxiques ».
Selon un rapport publié ce jeudi 24 octobre, l’ONG Foodwatch demande le « rappel immédiat » des laits pour bébés de marque Nestlé et Danone. D’après elle, ces laits contiennent des huiles minérales « dangereuses pour la santé ».
Foodwatch révèle que « deux laits sur les huit achetés en France montrent une contamination inacceptable d’hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales, aussi appelés MOAH. Ces substances toxiques sont reconnues potentiellement cancérogènes, mutagènes et perturbateurs endocriniens ».
Nestlé et Danone se font prendre à mettre des hydrocarbures dans le lait de bébé. J’appelle au boycott total de ces 2 entreprises. https://t.co/ZrOHNPyNNr
— Michelle (@MichouP) October 24, 2019
Tests réalisées dans un laboratoire
Des tests ont été réalisés dans trois laboratoires certifiés sur 16 laits en poudre pour bébés achetés en France, en Allemagne et aux Pays-Bas.
En France, les deux produits concernés par cette contamination sont le « Nidal Lait en poudre 1er âge, De 0 à 6 mois » (Nestlé) et le « Gallia Galliagest Croissance sans lactose, De 12 mois à 3 ans » (Danone).
En Allemagne et aux Pays-Bas, ce sont les produits Neolac, Hero Baby et Nutrilon qui sont également concernés.
L’ONG a lancé une pétition pour exiger le rappel de ces produits, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas.
Ces substances sont-elles dangereuses ?
L’ONG Foodwatch affirme que : « Les tout-petits ne sont pas exposés à un danger immédiat. Cependant, toute exposition aux hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales dans l’alimentation présente un danger pour la santé », elle rappelle aussi que cette présence d’huiles minérales ne date pas d’aujourd’hui.
Une précédente étude de l’ONG en 2015 avait « révélé que près de 60% des produits testés achetés en France étaient contaminés par la catégorie la plus dangereuse des huiles minérales, les MOAH ».
En 2017, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) « avait remis aux autorités un avis recommandant de traiter de cette question en priorité », souligne l’ONG. « Mais à ce jour, ni la France ni l’Union européenne n’ont mis en place de législation garantissant la protection des consommateurs », déplore l’ONG.
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