Elle avait pour projet d’ouvrir un bar à chats. Mais cette femme détenait huit chats dans des conditions inhumaines. Ce lundi 4 juillet, la police les a libérés de la cellule commerciale dans laquelle ils étaient détenus, à Saint-Avold (Moselle).
Huit chats vivaient dans des conditions déplorables, enfermés dans une cellule commerciale de la rue Poincaré à Saint-Avold (Moselle), rapporte Lorraine Actu. Ce lundi 4 juillet, avec le concours des forces de l’ordre, ils ont été libérés de cet enfer.
« Des pauvres chats enfermés dans une vitrine comme des bêtes de foire »
Olivier Glady, le procureur de la République de Sarreguemines, a ordonné la saisie des félins ce lundi 4 juillet. Les huit chats se trouvaient depuis plusieurs mois dans « des locaux qui étaient insalubres et dans lesquels ils souffraient d’une maltraitance liée à des carences de prise en charge », a-t-il indiqué à Lorraine Actu.
C’est notamment grâce à l’intervention de plusieurs associations que ces bêtes ont pu être délivrées de leur triste sort. Celles-ci avaient en effet dénoncé, via les réseaux sociaux, la maltraitance dont ces chats faisaient l’objet. « Des excréments moisis, du vomi moisi, des pauvres chats enfermés dans une vitrine comme des bêtes de foire », a détaillé la vice-présidente de l’association de protection animale Les Chat’Oyantes. Elle a ajouté que les félins n’avaient même pas de gamelle, ni de litière apparente, et a indiqué qu’ « une odeur à tomber par terre » se dégageait, lorsqu’on passait devant la cellule commerciale.
La police nationale ainsi que la police municipale de Saint-Avold ont procédé à la saisie des chats ce lundi. Ils ont ainsi été retirés à leur propriétaire, qui avait semble-t-il pour projet d’ouvrir un bar à chats dans la commune. La SPA (Société protectrice des animaux) de Forbach a pris en charge les huit félins et leur a prodigué les soins nécessaires.
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