Un homme de 25 ans a été pris en flagrant‑délit de mensonge après avoir inventé de toutes pièces un prétendu enlèvement. L’enquête des policiers de Nancy a révélé le pot aux roses. Les conséquences subies à son retour lui permettront de réfléchir sur ses actes.
Tout a commencé dans la soirée du 23 février 2022, lorsqu’une jeune femme de Vandœuvre‑lès‑Nancy reçoit un SMS d’un numéro inconnu lui apprenant que son compagnon vient d’être kidnappé, rapporte Lorraine Actu. Elle reçoit d’autres messages malveillants de la part des prétendus ravisseurs à partir du téléphone de son mari, l’enjoignant, entre autres, à ne pas prévenir les forces de l’ordre.
En proie à la panique, elle compose le 17 pour expliquer aux policiers que son conjoint se trouve dans le coffre d’une voiture après avoir été drogué et que les ravisseurs lui ont indiqué qu’elle ne le reverrait pas avant huit jours.
Une virée à Paris
L’Unité d’atteintes aux personnes commence ensuite une enquête qui lui permet de localiser le téléphone du concerné, notamment à Paris et en région parisienne. Les recherches des policiers de Nancy, de Paris et du Val‑de‑Marne continuent pendant deux jours avant de comprendre ce qu’il en est.
Alertés d’un enlèvement, les policiers du 54, 75 et 94 ont effectué des recherches durant 2 jours. Grâce aux investigations les policiers ont découvert que l’homme avait simulé son enlèvement pour passer quelques jours à #Paris. Les policiers l’ont réellement interpellé #GAV pic.twitter.com/5IHojtVdTy
— Police Nationale 54 (@PoliceNat54) March 9, 2022
Les policiers de Nancy finissent par découvrir une vidéo filmée près de la gare, contredisant totalement la version de l’enlèvement. On y voit l’homme de 25 ans attendre tranquillement un TGV pour Paris en fumant une cigarette, indique L’Est Républicain.
Il s’est avéré qu’il avait même réservé une chambre d’hôtel à son nom dans la capitale.
Dur retour à la réalité
À son retour après son absence de quatre jours, sa compagne le quitte et il est convoqué à l’hôtel de police. Une fois sur place, le 28 février, il est placé en garde à vue, puis présenté le lendemain dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Le 4 mars, le jeune homme a été condamné à 6 mois de prison, qu’il devra purger sous bracelet électronique, son employeur l’a licencié.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.