ACTUALITÉS

Lors d’un débat en Gironde, Emmanuel Macron refuse de porter un collier « gilet jaune »

mars 1, 2019 10:14, Last Updated: juillet 11, 2019 14:35
By

« J’ai le droit de ne pas mettre un gilet jaune » : Emmanuel Macron a eu un vif échange, jeudi soir, avec une femme « gilet jaune », lors d’un débat à Pessac où il a fait irruption, à la veille de sa rencontre avec des élus à Bordeaux et son maire Alain Juppé.

Peu de temps après son arrivée, le chef de l’État est interpellé par une femme « gilet jaune ». « Quand j’ai vu sur BFMTV que vous veniez, j’ai pris ma voiture » pour venir, lance-t-elle, devant 400 femmes réunies dans un gymnase. « Parce que depuis le 17 novembre je suis « gilet jaune » », poursuit-elle, applaudie par une partie de la salle.



Selon RTL, avant d’ évoquer sur l’ISF ou la prime d’activité, cette femme tend alors au président un collier orné d’un gilet fluo miniature marqué d’un simple « GJ 33 », le président le repousse.

« Je suis le président de toutes les Françaises et tous les Français, et j’ai le droit de ne pas mettre un collier « gilet jaune » et de ne pas mettre un gilet jaune », lui répond-il en faisant valoir les « réponses » apportées par l’exécutif depuis décembre – sans véritablement la convaincre.

Auparavant, interpellé lors d’un bain de foule par un père de famille, dont le « fils, qui est bac+5, cherche du travail depuis neuf mois », qui s’insurgeait contre la petite phrase du président, à la fin de l’été, qui promettait à un chômeur de lui trouver un emploi en traversant la rue, le chef de l’État a plaidé un propos « sorti de son contexte ».

« J’ai dit, les cafés-restaurants de l’autre côté de la rue – ce qui est vrai – embauchent (dans le quartier parisien de) Montparnasse, il y en a plein. Et c’est vrai. Donc je n’ai pas dit pour toutes les rues de France et de Navarre, je connais suffisamment bien le pays pour que ça ne soit pas le cas », a-t-il encore développé, regrettant « cinq minutes … sorties de leur contexte ».

Le chef de l’État, interrogé quelques minutes plus tard par l’épouse d’un salarié de l’usine Ford de Blanquefort, a par ailleurs estimé qu’il y avait eu « beaucoup de cynisme » de la part du constructeur qui a refusé une dernière offre de reprise.

« L’État s’est battu, compte tenu des efforts mobilisés, s’il y avait eu un autre repreneur, je pense véritablement qu’on l’aurait eu », a assuré Emmanuel Macron, en promettant « un dispositif de suivi et d’accompagnement ».

D. S avec AFP

Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires

 

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER