Lot-et Garonne : un gendarme sauve la vie d’une fillette en train de s’étouffer dans une voiture – elle vient le remercier

Par Nathalie Dieul
8 juillet 2021 17:36 Mis à jour: 8 juillet 2021 17:36

Voici une belle histoire comme on aimerait qu’elles se finissent toutes. La journée du lundi 28 juin aurait pu se terminer par un drame si le gendarme Pierre Gentillet, de la brigade de Nérac près d’Agen (Lot-et-Garonne) n’avait pas effectué une prise en charge parfaite de la petite Capucine. Celle-ci était en train de s’étouffer avec un morceau de pain à l’arrière de la voiture de sa maman lorsqu’il est intervenu.

Il était environ 17 h lorsqu’une maman au volant de sa voiture a vécu ce qui restera probablement une des plus grandes peurs de sa vie, raconte la gendarmerie du Lot-et-Garonne dans un post Facebook qui rend hommage à l’acte héroïque d’un de ses gendarmes. Après s’être rendue compte que sa fille était en train de s’étouffer, la mère de famille a arrêté son véhicule mais ne parvenait pas à dégager les voies respiratoires de l’enfant.

Par chance, un gendarme se trouvait à proximité dans son véhicule de fonction. Qui plus est, il venait de « suivre avec succès la formation aux premiers secours niveau 2 (PSE2), dispensée à Mont-de-Marsan, complétant son monitorat de secourisme », précise la Gendarmerie. Pierre Gentillet a donc immédiatement pris en charge la petite victime, appliquant le protocole de secours.

« Au bout de la cinquième claque au niveau du dos, tel que cela est enseigné, l’aliment est éjecté et la fillette se met à tousser et reprend sa respiration », rapporte la Gendarmerie. « Le militaire fait appel au centre 15 et dresse un bilan complet au médecin régulateur, particulièrement satisfait des renseignements précis donnés dans le compte rendu téléphonique. »

Le médecin a ensuite conseillé de faire venir la petite fille aux urgences du centre hospitalier de Nérac. La maman l’y a conduite rapidement grâce à un accès facilité par le gendarme.

Quelques jours plus tard, dimanche 4 juillet, Capucine a voulu rencontrer son sauveur pour le remercier. Elle s’est rendue à la brigade locale, accompagnée de sa mère. Cette dernière a pu raconter à Pierre Gentillet que le médecin urgentiste pensait que la prise en charge « parfaite » de la fillette avait permis de la sauver.

« Cette action, pleine de sang-froid et d’abnégation, met en avant la plus-value de la formation en secourisme, particulièrement suivi en gendarmerie et qui prouve, s’il en était besoin, toute la pertinence et la nécessité de ce dispositif », conclut la gendarmerie, fière de l’heureux dénouement de l’histoire et du travail de son gendarme.

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