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Pyrénées : l’ours Cachou retrouvé mort de cause inconnue en Catalogne

avril 10, 2020 15:57, Last Updated: avril 13, 2020 9:21
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Cachou, un ours mâle de six ans, né dans les Pyrénées et qui s’était distingué par son comportement de prédateur, a été retrouvé mort jeudi dans le val d’Aran en Espagne, ont annoncé les autorités locales.

« Des agents chargés de l’environnement du conseil général d’Aran ont trouvé l’ours Cachou mort dans la commune de Les », limitrophe de la France, précise un communiqué.

« Après avoir constaté que l’animal était statique depuis plusieurs jours, une patrouille des agents chargés de l’environnement a trouvé son cadavre dans une zone difficile d’accès d’où il a été extrait afin de réaliser une autopsie pour connaître la cause de sa mort qui est pour l’instant inconnue », ajoute le texte.

Autopsie sera effectuée à l’Université autonome de Barcelone

Cette autopsie sera effectuée à l’Université autonome de Barcelone où le corps de l’animal a été transporté.

En août, les autorités du val d’Aran -une division administrative de la Catalogne, qui dispose d’un régime spécial- avaient demandé le « retrait immédiat » de cet ours, dénonçant son comportement de prédateur. Le plantigrade était mis en cause dans la mort de cinq chevaux.

De leur côté, les associations de défense de l’ours s’affligent de la perte de cet animal, qui avait « un patrimoine génétique différent du reste » de ses congénères dans les Pyrénées.

Il « constituait un espoir pour l’avenir de l’espèce », dont le nombre des représentants est évalué à une cinquantaine dans le massif, et notamment menacée selon elles par la consanguinité faute de lâchers suffisants de nouveaux spécimens.

 Les éleveurs dénoncent une hausse des prédations

L’association Ferus s’était émue fin mars, de voir l’ourse slovène Sorita, importée en 2018, sortir de son hivernage sans petits.

Le lâchage de Sorita et de son homologue Claverina avait ravivé les vives tensions dans le massif des Pyrénées entre les défenseurs de la biodiversité et les éleveurs, qui dénoncent une hausse des prédations de la part des plantigrades et réclament le retrait d’ours jugés « violents ».

Après cette réintroduction, le gouvernement français avait exclu l’été dernier de nouvelles arrivées.

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