Le 3 avril 2019 a bien failli être la dernière journée de la vache Lilas, qui devait passer à l’abattoir pour le simple crime… d’avoir perdu ses boucles d’identification qui s’étaient décrochées de son oreille. Heureusement, une avocate, soutenue par l’Association Stéphane Lamart, l’a bien défendue, et la voilà saine et sauve.
Tout comme sa maman qui a passé 19 ans de sa vie dans la même exploitation agricole biologique, où elle est morte de vieillesse, Lilas va pouvoir vivre sa vie bien paisiblement.
« Elle n’a jamais été envoyée à l’abattoir et en souvenir de cette vache, Lilas doit suivre le même destin que celui de sa mère. Ces destins sont rares et doivent être préservés », précise Stéphane Lamart, l’ancien policier qui a fondé l’association éponyme dédiée à la défense des animaux.
Toute cette histoire a commencé à cause d’un contrôle des services vétérinaires le 24 septembre 2018. L’une des vaches n’était pas identifiée. Même si l’identification a été régularisée dans les mois qui ont suivi, Lilas a perdu ses boucles, ce qui a amené la Direction départementale de la cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP) de la Lozère à décider qu’il fallait l’abattre.
Âgée de 2 ans, sans aucune maladie, Lilas a été défendue avec brio par son avocate, maître Fraisse, devant le tribunal administratif de Nîmes, quelques heures seulement avant le passage à l’abattoir. Le couple d’exploitants agricoles avait demandé l’aide de l’association Stéphane Lamart, qui s’est portée garante de l’animal afin de le prendre en charge et le mettre en sécurité.
Lilas est maintenant hors de danger grâce à ces personnes qui ont pris le temps de la défendre. Longue vie à cette belle vache !
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