Le 10 juin, les dirigeants de l’Union européenne ont appelé à une enquête sans entraves sur les origines du virus du PCC (virus du Parti communiste chinois), enquête nécessaire, selon eux, pour tirer les « bonnes leçons » de la pandémie.
Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré : « Il y a cette horrible pandémie, une pandémie mondiale. Nous devons savoir d’où elle vient afin d’en tirer les bonnes leçons et de développer les bons outils pour nous assurer que cela ne se reproduira plus jamais.
« Les enquêteurs ont donc besoin d’un accès complet à tout ce qui est nécessaire pour trouver réellement la source de cette pandémie et, en fonction de cela, nous devons tirer des conclusions. »
Charles Michel, le chef du Conseil européen, a soutenu l’appel de Mme von der Leyen pour une nouvelle enquête sur les origines du virus du PCC.
« Le monde a le droit de savoir exactement ce qui s’est passé afin d’être en mesure d’en tirer les leçons », a-t-il déclaré.
M. Michel a également déclaré que, dans ses relations avec le régime chinois, l’UE « se défendra contre les pratiques qui présentent des risques pour la sécurité, faussent les règles du jeu ou sont incompatibles avec nos valeurs ».
« Nous continuons à défendre les droits de l’homme et l’État de droit au Xinjiang, à Hong Kong et ailleurs. »
L’appel de l’UE à une nouvelle enquête fait suite à la demande formulée le 26 mai par le président américain Joe Biden pour que les responsables du renseignement américain mènent des investigations supplémentaires afin de découvrir les origines du virus du PCC, y compris toute possibilité que la piste mène à un laboratoire chinois.
Le PCC a affirmé que le virus avait été propagé par un marché d’animaux vivants à Wuhan, dans la province du Hubei, fin 2019.
Mais un certain nombre de législateurs républicains ainsi que l’ancien président Donald Trump ont suggéré que le virus pourrait avoir été développé dans et émergé de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV), un laboratoire de haute sécurité situé à quelques kilomètres du marché d’animaux vivants.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé les affirmations de Pékin, déclarant dans son rapport du 30 mars sur l’origine du virus qu’il était « très probable » que la pandémie soit partie de chauves-souris par le biais d’un animal intermédiaire, et que la probabilité qu’une fuite de laboratoire ait provoqué l’épidémie était « extrêmement improbable ».
Mais beaucoup ont noté que des responsables du PCC étaient présents tout au long de l’enquête de l’OMS, et les tireurs d’alerte ont affirmé que le régime a joué un rôle important dans l’enquête.
La mission des États-Unis auprès des Nations unies à Genève, en Suisse, a déclaré le mois dernier que l’étude de l’OMS était « insuffisante et non concluante » et a demandé qu’une deuxième enquête soit menée en temps utile, de manière transparente et sur la base de preuves.
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