Environ 2 800 soldats russes ont été tués au cours des 36 premières heures qui ont suivi l’invasion russe, a affirmé vendredi le ministère ukrainien de la Défense.
La vice‑ministre de la Défense, Hanna Malyar, a déclaré vendredi que les troupes russes ont également perdu près de 500 véhicules blindés, 10 avions et sept hélicoptères.
Si cela se confirme, cela signifierait que la Russie a subi plus de pertes en moins de 48 heures que les soldats américains pendant l’invasion de l’Afghanistan, qui a duré 20 ans.
La Russie n’a pas publié de chiffres sur le nombre de victimes. Les Nations unies ont fait état de 25 civils tués et 102 blessés, des chiffres qui sont probablement « inférieurs à la réalité ».
Le nombre de morts et de blessés n’a pas pu être vérifié de manière indépendante.
Un haut responsable du Pentagone qui s’est entretenu avec des journalistes vendredi a déclaré que les États‑Unis ne pouvaient pas confirmer le nombre de soldats russes tués.
« Nous ne pouvons pas évaluer les pertes subies par l’une ou l’autre des parties, si ce n’est pour dire que nous avons certainement vu des rapports de pertes en Ukraine, et nous n’avons aucune raison de le contester. Mais pour ce qui est de les quantifier, je ne peux tout simplement pas le faire. Et je crois que nous serons en mesure de le faire », a déclaré le haut responsable de la défense aux journalistes vendredi.
Plus tôt vendredi, les dirigeants ukrainiens ont lancé plusieurs appels d’urgence à l’aide, bien que l’Ukraine ne soit pas membre de l’OTAN.
« Ce matin, nous défendons notre pays seuls. Comme hier, le pays le plus puissant du monde nous regarde de loin », a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, faisant apparemment référence à l’administration Biden. « La Russie a été frappée de sanctions hier, mais celles‑ci ne sont pas suffisantes pour faire partir ces troupes étrangères de notre sol. Seules la solidarité et la détermination permettront d’y parvenir. »
Un conseiller de M. Zelensky a déclaré que l’Ukraine était prête à entamer des pourparlers avec la Russie, notamment sur la neutralité, l’une des exigences formulées par Moscou avant la guerre. Le Kremlin a affirmé qu’il avait proposé des pourparlers dans la capitale biélorusse, Minsk, mais que l’Ukraine avait répondu par Varsovie et qu’il y avait maintenant une « pause » dans les échanges.
La Russie est l’un des plus grands producteurs d’énergie au monde et le plus grand fournisseur de gaz en Europe. La Russie et l’Ukraine comptent parmi les principaux exportateurs de céréales. La guerre et les sanctions devraient perturber les économies du monde entier.
Reuters a contribué à cet article.
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