La femme du chauffeur de bus mort à Bayonne en 2020 s’est confiée dans l’émission « Sept à Huit », diffusée dimanche dernier sur TF1.
C’est une agression qui a bouleversé la France entière: celle de Philippe Monguillot, chauffeur de bus et père de famille, passé à tabac par plusieurs individus, après un conflit avec deux passagers au sujet d’un défaut de titre de transport et de port du masque, en pleine crise sanitaire. Plongé dans le coma, l’homme décèdera cinq jours après ce déferlement de violence, laissant derrière lui une femme et trois filles.
Pour l’émission « Sept à Huit » diffusée sur TF1 dimanche 3 septembre, sa veuve, Véronique Montguillot, a accepté de revenir sur cette terrible épreuve, à l’approche de l’ouverture du procès des deux meurtriers présumés de son mari, le 15 septembre.
Après être revenue en détail sur l’agression extrêmement violente subie par son mari, et les derniers instants de celui-ci, cette dernière a affirmé qu’elle sera bien présente au procès avec ses filles. Très affectée, la veuve a aussi évoqué le « choc » provoqué par une déclaration de l’un des assaillants: « Lors d’une expertise psychologique d’un des deux criminels, il a quand même été capable de dire que c’est moi qui avait tué mon mari, en demandant à ce qu’il soit débranché », a-t-elle lâché, encore remuée par ces propos.
Le 5 juillet 2020, #PhilippeMonguillot, chauffeur de bus, était roué de coups, laissé inconscient sur un trottoir de Bayonne.
Avant l’ouverture du procès des principaux agresseurs, Véronique, sa femme, nous rappelle ce drame qui avait bouleversé la France. @audrey_crespo pic.twitter.com/AD02k6eyhA
— Sept à Huit (@7a8) September 3, 2023
« Je ne ferai jamais mon deuil »
En mai dernier, Véronique Montguillot avait fait part de son indignation sur RTL après la requalification des faits d’ « homicide volontaire » à « violences volontaires en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Depuis la mort de son époux, Véronique Monguillot a avoué ne faire que survivre: « Je ne ferai jamais mon deuil parce que c’est celui que j’avais choisi jusqu’au bout. On m’a arraché ma moitié, donc c’est une survie, ce n’est plus une vie. »
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