La garde à vue d’Ummah Charity n’a « jamais été motivée par un quelconque lien avec l’assassinat de feu Samuel Paty », a précisé le procureur.
La garde à vue du président de l’ONG Ummah Charity, entamée lundi dans l’Oise où siège l’organisation, a été levée dans la soirée sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, a-t-on appris mardi 20 octobre auprès du parquet de Senlis.
Billal Righi avait été placé en garde à vue « à l’issue d’une perquisition dite ‘administrative’ autorisée par le juge des libertés et de la détention spécialisé (Paris) », selon le procureur de la République de Senlis, Jean-Baptiste Bladier.
Motivée par « le refus de l’intéressé de communiquer la clé de déchiffrement de ses ordinateurs et téléphones portables », la garde à vue n’a « jamais été motivée par un quelconque lien avec l’assassinat de feu Samuel Paty », a précisé le procureur mardi matin.
Lutte contre l’islamisme : La garde à vue du président de l’ONG Ummah Charity, entamée lundi dans l’Oise où siège l’organisation, a été levée dans la soirée sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui https://t.co/4GHHw5koXD via @Le_Figaro
— Louise de Lannoy φ #JLM2022 ? (@LoudL) October 20, 2020
Une cagnotte lancée sur son compte Twitter
M. Righi avait annoncé samedi sur son compte Twitter avoir lancé une cagnotte de soutien au parent d’élève qui avait pris position contre Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité vendredi pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet. Il avait ensuite indiqué avoir « dû supprimer la cagnotte à la demande de son association (celle du parent d’élève, ndlr) qui craignait des pressions ». « J’ai été libéré hier soir aux environs de 20h », a-t-il annoncé sur son compte Twitter mardi matin, se réjouissant que la justice n’ait « rien à (lui) reprocher ».
Fondée en 2010 et basée à Creil, Ummah Charity se présente comme une « organisation humanitaire française de solidarité internationale et de développement qui vise à alléger les souffrances des populations les plus démunies du monde ».
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