La victime sortait d’une consultation à domicile lorsqu’elle a été agressée par un malfrat bien connu de la police.
Les faits ont eu lieu dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 avril à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon.
Entre 3 et 4 h du matin, une femme de 36 ans travaillant pour SOS Médecins a été agressée par un malfrat alors qu’elle sortait d’une consultation à domicile.
Affirmant être armé, l’agresseur a tenté de faire monter la victime de force dans sa voiture de fonction estampillée du logo SOS Médecins. Refusant de se laisser faire, la jeune femme s’est débattue et s’est mise à crier.
Le malfaiteur a alors pris la fuite au volant du véhicule de la victime. En état de choc, cette dernière a toutefois réussi à composer le 17 afin d’alerter les forces de l’ordre.
Elle a été prise en charge par les secours et s’est vu délivrer une ITT de trois jours. La jeune femme a indiqué aux enquêteurs que le véhicule qui lui avait été dérobé contenait du matériel médical, des médicaments, des ordonnances et des arrêts de travail.
En fin de journée, la sûreté départementale du Rhône était informée que la voiture de la victime avait été aperçue rue de la Montat, à Saint-Étienne, par les policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) de la Loire.
Un casier judiciaire bien rempli
Les policiers de la BAC ont mis en place un dispositif de surveillance qui leur a permis d’appréhender deux individus au moment où ceux-ci s’apprêtaient à monter dans le véhicule.
Selon Le Progrès, les éléments fournis par la praticienne ont rapidement permis de confondre l’un des deux suspects, un Stéphanois de 22 ans très défavorablement connu des services de police avec pas moins de 60 condamnations à son actif.
Sorti de prison le 24 mars, le mis en cause a reconnu les faits qui lui étaient reprochés pendant son audition, expliquant qu’il avait volé la voiture de fonction de la victime pour rembourser une dette.
Il a été déféré ce mardi au parquet de Lyon en vue d’une procédure de comparution immédiate. Le second individu appréhendé a en revanche été laissé libre à l’issue de sa garde à vue.
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