Les deux plaignants estiment qu’ils ont été expulsés avant la date fixée par la justice et réclament en conséquence des dommages et intérêts.
Le jugement a été mis en délibéré pour le 14 mars 2023 car le sujet est sensible. Il y a plus d’un an, des squatteurs se sont installés dans un immeuble abandonné situé dans la rue des Tuileries du 9e arrondissent de Lyon.
Quelques mois plus tard, le propriétaire est alerté par le voisinage qui ne supporte plus les cris, les disputes, la musique techno à haut volume et les fêtes dans la piscine hors-sol installée sur le toit. Fin janvier 2023, l’immeuble a été barricadé et placé sous surveillance.
Lorsque l’un des squatteurs a voulu rentrer à l’intérieur, la serrure était changée, et des policiers lui ont dit de faire demi-tour. Mais des effets personnels étaient encore dans son « logement » et il n’a pas pu les récupérer.
Un plaignant exige 5000 euros de dédommagement
Si les squatteurs étaient effectivement « sans droit ni titre », l’un d’eux présent au tribunal a fait valoir qu’il a été expulsé illégalement avant la date butoir du 31 mars décidée au préalable par la justice. En conséquence, il exige 5000 euros de dédommagements et souhaite occuper de nouveau l’immeuble le temps de trouver un autre logement, relate LyonMag.
De son côté, l’avocat du propriétaire a réclamé 512 000 euros de réparation et a demandé une condamnation de 3000 euros de dédommagement pour procédure abusive contre les deux plaignants.
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