Un passager d’une vingtaine d’années a été sauvagement agressé par un autre voyageur avant que des témoins ne parviennent à mettre son assaillant en fuite.
Les faits se sont déroulés dans la soirée du mardi 8 décembre dans une rame du métro D, au niveau de la station Bellecour, à Lyon (Rhône).
Peu après 21 h, un jeune homme d’une vingtaine d’années a été violemment agressé par un autre passager pour une raison qui reste encore floue.
Selon Le Progrès, l’agresseur aurait pointé une arme vers le jeune homme avant de lui asséner plusieurs coups de crosse à la tête.
« On était en direction de gare de Vaise. Il y avait ce type, bonnet sur la tête, veste blanche et jean, âgé d’une vingtaine d’années. Il a demandé quelque chose à la victime, qui a refusé. La rame est arrivée, le type a mis sa main dans la poche et a sorti un flingue avant de le pointer sur lui. Il a commencé à le frapper, très fort, à la tête avec la crosse », a expliqué Christian Meneses – un étudiant colombien de 27 ans ayant assisté à la scène – dans les colonnes du quotidien régional.
M. Meneses prévient aussitôt le poste de surveillance via le bouton prévu à cet effet dans la rame, tandis que d’autres voyageurs interviennent pour mettre fin à l’agression, épargnant probablement à la victime un sort funeste.
« J’ai appuyé sur le bouton secours, en disant d’envoyer rapidement du monde car il y avait un homme armé. Un homme en manteau marron a réussi à parler à l’agresseur et l’a éloigné. Les secours sont ensuite arrivés », poursuit l’étudiant.
Bien que le suspect soit parvenu à prendre la fuite avant l’arrivée des agents de sécurité dépêchés sur place, il sera toutefois appréhendé plusieurs minutes plus tard par des CRS appelés en renfort, à proximité de l’hôtel de ville selon Le Progrès.
Si l’identité du mis en cause n’a pour l’instant pas été révélée, la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Rhône a indiqué que l’arme utilisée pendant l’agression était un pistolet à grenaille.
Blessée à la tête, la victime a été évacuée vers le centre hospitalier Saint-Joseph Saint-Luc. Elle aurait notamment reçu des points de suture selon Christian Meneses.
« Il m’a dit que le type était menaçant, n’arrêtait pas de le fixer, lui demandait à quelle station il comptait descendre. Il l’a envoyé promener. Et voilà… » conclut l’étudiant.
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