Le septuagénaire n’avait rien perdu de ses réflexes et les deux brigands l’ont appris à leurs dépends.
Âgé de 72 ans, un commissaire de police à la retraite résidant dans la capitale des Gaules a fait parler son expérience pour mettre hors d’état de nuire deux cambrioleurs qui tentaient de s’introduire dans la cave de l’immeuble où il habite, boulevard des Belges, dans le 6e arrondissement lyonnais.
« J’ai entendu un grand ‘boum’, puis un second, ça m’a paru bizarre », a expliqué l’ancien fonctionnaire de police aux journalistes du Progrès.
Ni une ni deux, le retraité décide de descendre au rez-de-chaussée pour en avoir le cœur net : « J’ai pris ma matraque, mes clés et je suis descendu à pas de loup dans l’intention de me le faire. »
« Ces voleurs, c’étaient des abrutis ! »
N’ayant rien perdu de ses réflexes, l’ex-commissaire qui a servi près de 32 ans dans la police nationale plonge les deux malfrats dans le noir et les enferme dans la cave avant de prévenir les forces de l’ordre. « J’ai éteint la lumière de la cave pour les mettre dans le noir, puis je les ai bouclés à double tour », confie le septuagénaire.
Il assiste ensuite à l’interpellation des deux cambrioleurs : « Un des gars a essayé de s’enfuir, l’autre a levé son pied de biche sur les collègues. » Malgré leur résistance, les deux individus seront arrêtés par les policiers du Groupe de sécurité de proximité (GSP) et la brigade canine.
Âgés de 43 et 49 ans, les deux malfaiteurs dénombrent « 75 et 40 antécédents judiciaires » d’après les informations relayées par Le Progrès. Placés en garde à vue, ils ont finalement été relâchés avec une convocation au tribunal. « Ces voleurs, c’étaient des abrutis ! », conclut l’ancien commissaire.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.