Emmanuel Macron s’est de nouveau refusé mardi à commenter l’emploi du mot « ensauvagement » pour qualifier l’insécurité, qui divise son camp, et critiqué la presse pour avoir « fait le Kamasutra de l’ensauvagement depuis 15 jours ».
« J’ai déjà répondu dix fois à ce truc-là. Ce qui m’importe ce sont les actes, pas les mots(…). Prévenir, arrêter, sanctionner, corriger et donc répondre à la réalité », a rétorqué le chef de l’Etat, interrogé par des journalistes sur le mot « ensauvagement », martelé par son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et critiqué par le Garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti.
« Avec les commentaires, vous avez fait le Kamasutra de l’ensauvagement, depuis 15 jours, tous ensemble. Donc je vous laisse à votre Kamasutra. Ce qui m’importe, c’est le réel ! Demandez aux gens ! Les gens, ils n’en ont rien à faire. Ils veulent qu’on règle leurs problèmes. Et nous on est là pour régler leurs problèmes », a poursuivi le président. Il s’exprimait en marge d’une matinée consacrée à promouvoir l’égalité à la formation et à l’emploi pour les jeunes de quartiers défavorisés.
Selon un sondage Ifop publié le 7 septembre, 70 % des Français estiment l’usage du terme « ensauvagement » justifié pour décrire l’évolution des violences dans la société.
Gérald Darmanin, qui revendique un parler-vrai, a plusieurs fois utilisé ce terme, qui rappelle celui des « sauvageons » de Jean-Pierre Chevènement il y a près de vingt ans ou celui de « voyous », quand M. Sarkozy parlait de « racaille » en 2005 à Argenteuil.
Dupond-Moretti avait pour sa part estimé que « l’ensauvagement, c’est un mot qui (…) développe le sentiment d’insécurité ».
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