EUROPE

Madrid interdit les trottinettes électriques en libre-service dans ses rues

septembre 5, 2024 18:10, Last Updated: septembre 5, 2024 18:30
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La mairie de Madrid a annoncé jeudi l’interdiction des trottinettes électriques en libre-service dans ses rues, comme plusieurs autres grandes villes avant elle, en raison des risques que ces appareils font peser pour la « sécurité des piétons ».

« Nous retirons l’autorisation aux entreprises louant des trottinettes dans les rues de la ville », a annoncé le maire de la ville, José Luis Martinez-Almeida (PP, droite), dans un message sur le réseau social X. « Notre priorité est l’intégrité physique et la sécurité des Madrilènes », poursuit l’édile, qui précise que l’interdiction des trottinettes en libre service « prendrait pleinement effet en octobre ».

Trois entreprises disposent actuellement d’autorisations pour louer des trottinettes électriques dans les rues de la capitale espagnole, et devront, dont retirer leur flotte de véhicules : Lime, Dott et Tier Mobility. Ces entreprises « n’ont pas respecté les conditions que nous avons imposées pour garantir la sécurité des piétons, en particulier des personnes âgées », assure José Luis Martinez-Almeida pour justifier sa décision.

L’absence d’assurances adaptées et de technologie

La mairie, qui n’accordera pas de nouvelles autorisations, reproche notamment à ces trois groupes l’absence d’assurances adaptées et de technologie permettant d’empêcher les véhicules de circuler ou stationner dans des zones interdites.

L’offre de trottinettes électriques en libre-service a bondi à la fin des années 2010 dans de nombreuses grandes villes, sous l’impulsion d’opérateurs comme Lime, Bird, Dott, Wind ou encore Bolt. Cette offre a un temps été vue comme un atout pour diversifier l’offre de déplacements en ville. Mais elle a vite donné lieu à des critiques, sur fond de hausse des accidents de la circulation.

Paris, Montréal, Las Vegas et la Nouvelle-Orléans ont ainsi décidé de les bannir après les avoir, un temps, autorisées – rejoignant Barcelone, Toronto ou New York, qui n’ont jamais donné leur feu vert. De nombreuses autres villes ont mis en place des restrictions, parfois draconiennes, réduisant le nombre d’engins en circulation, la vitesse maximum ou interdisant d’emprunter les trottoirs.

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