Les relations entre les sapeurs-pompiers de Cholet dans le Maine-et-Loire et le maire de la ville sont tendues depuis le 1er décembre 2018. Lors de la cérémonie de la Sainte-Barbe, les pompiers avaient tourné le dos exprès à leur hiérarchie ainsi qu’aux élus afin de dénoncer le manque de moyens. Cela n’a pas plu au maire qui, depuis cette date, les prive de piscine et de stade en guise de représailles.
C’était la cérémonie de la Sainte-Barbe le 1er décembre à Cholet. La totalité des soldats du feu présents, aussi bien les professionnels que les bénévoles, avaient lancé une action qui visait en particulier le président du Sdis 49, Patrice Brault, conseiller départemental, également élu au sein de la majorité municipale choletaise.
« Cette personne et notre directeur départemental n’écoutent pas nos revendications et nous poussent à faire cette démarche », a indiqué l’un des sapeurs-pompiers sur Facebook.
Voici la vidéo qui montre comment les sapeurs-pompiers avaient agi pendant cette cérémonie :
L’inconfort du maire de Cholet s’est vite traduit en représailles : depuis la cérémonie, les sapeurs-pompiers n’ont plus les créneaux d’entrainement qui leur étaient réservés au centre aquatique GlisséO ni au stade Omnisports. Ouest-France en a eu la confirmation après plusieurs coups de fil.
Les soldats du feu s’adaptent à la situation et trouvent d’autres moyens d’entretenir leur condition physique, ce qui est nécessaire pour bien faire leur profession. Ils vont donc courir au parc de loisirs de Ribou et ils disposent d’un gymnase dans la caserne, mais pas d’une piscine.
« On ne va pas gaspiller notre énergie sur des choses qui nous paraissent tellement invraisemblables ! », a déclaré l’un d’entre eux à Ouest-France.
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« Un monde sans pompiers »,
une vidéo qui fait réfléchir sur l’avenir des pompiers
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