La comédie musicale « Bernadette de Lourdes », qui raconte la vie de Bernadette Soubirous, connaît un succès fulgurant. Cependant, près de 8000 jeunes n’ont pas pu y avoir accès, car la comédie musicale a été exclue du Pass Culture Collectif. Sur son compte X, le producteur Roberto Ciurleo est revenu sur la décision du rectorat de Versailles concernant cette exclusion, révélant que la presse étrangère était parfaitement au courant de cette information, à propos de laquelle elle est dans l’incompréhension.
Le spectacle Bernadette de Lourdes s’est vu, en octobre dernier, refuser l’accès à l’offre collective du Pass Culture pour différentes raisons, l’une d’elles portant sur le respect de la charte de la laïcité. Le producteur du spectacle avait d’ailleurs poussé un coup de gueule, le 18 octobre dernier, sur cette décision. Étant en Italie pour le casting de Bernadette de Lourdes, Roberto Ciurleo s’est de nouveau exprimé sur cette affaire, le 7 février dernier, titrant son post twitter « La honte… internationale ! »
La honte… internationale !!!!!!!!!!@BCGPRESSE @sajedistrib @GabrielAttal @datirachida pic.twitter.com/BBtLzcg3bq
— Roberto Ciurleo (@RobertoCiurleo) February 7, 2024
C’est la « première question » que la presse italienne lui a posée
Depuis la salle de cinéma du Vatican, étant en présence de nombreux journalistes italiens de la grande presse, la « première question » qui a été posée à Roberto Ciurleo concernait le Pass Culture, ce qui l’a pour le moins agacé car il était venu pour présenter une captation du spectacle.
« Eh bien évidemment, c’est la honte, la grande incompréhension. Ils [les journalistes italiens] ne comprennent pas pourquoi sous couvert de problème avec la laïcité, les jeunes n’ont pas accès au spectacle », s’agace le producteur dans sa vidéo sur X, soulignant que la même chose s’était produite aux États-Unis.
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« Mais c’est hyper grave, c’est la honte »
« Est-ce qu’on se rend compte qu’à l’étranger, les gens sont au courant. Ils ont compris qu’une instance peut décider que des personnes aient accès ou pas à un contenu culturel », ajoute-t-il avant de marteler : « Mais c’est hyper grave, c’est la honte, c’est la honte, moi j’ai honte. » Ce spectacle retrace l’histoire d’une jeune fille, qui pendant quelques semaines va connaître des choses extraordinaires dans sa vie, mais qui surtout « ressemble tellement aux jeunes d’aujourd’hui », précise-t-il.
Tout le monde s’accorde à dire que « toute la jeunesse » doit absolument voir « cette page de l’histoire française ». « C’est la France, Lourdes est en France, cette histoire a existé, Bernadette Soubirous a existé, Lourdes existe, c’est la deuxième ville hotelière de France ! »
« 8000 gamins »
« En tout cas, à l’étranger, les gens adorent. Ils ne comprennent pas la position de cette commission », a-t-il encore signifié, précisant ne pas savoir si le métier le soutient, mais avoir la certitude que les pouvoirs publics n’ont absolument pas fait le nécessaire. Le Figaro précise à ce propos que « les équipes de production du spectacle ont fait un recours auprès du ministère de l’Éducation, dès l’annonce de cette décision ». Mais comme l’explique le producteur dans sa vidéo, ils n’ont pas obtenu de réponse. « Vive notre histoire, vive Bernadette, vive Lourdes », lance-t-il encore dans celle-ci, déplorant encore une fois les « 8000 gamins » n’ayant pas eu accès à ce spectacle, coproduit par Gad Elmaleh.
En octobre dernier, le producteur rappelait sur X qu’il s’agit d’une œuvre historique, reposant sur des procès-verbaux, des interrogatoires de l’époque, et dans laquelle « rien n’est inventé ou prosélyte ». Ce spectacle, créé en 2019, se produit dans toute la France. Bernadette, qui est morte en 1858, a été canonisée par le pape Pie XI en 1933.
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