Malaise autour d’une athlète éthiopienne disant avoir 16 ans et qui a gagné le bronze en catégorie – de 20 ans

13 juillet 2018 18:51 Mis à jour: 13 juillet 2018 18:51

Après deux jours de compétition à Tampere (Finlande), l’Ethiopie arrive au 4e rang du classement des nations, avec six médailles remportées par ses athlètes.

Une belle performance, mais quelque peu émaillée d’une polémique d’un genre nouveau. Girmawit Gebrzihair, qui a couru le 5.000 m derrière la Kenyane Béatrice Chebet et sa compatriote Ejgayehu Taye, a décroché le bronze. Le problème est qu’une fois sur le podium, le feu des projecteurs a soulevé certaines questions sur l’âge réel de l’athlète.

Sur sa fiche d’identité validée par la Fédération internationale de l’athlétisme (IAAF), Girmawit Gebrzihair est officiellement née le 21 novembre 2001. L’adolescente a donc 16 ans. Officiellement. Pourtant, sur plusieurs clichés pris durant la course, la coureuse de fond paraît beaucoup plus âgée alors que les participants sont tous censés avoir moins de 20 ans.

Oscar Husillos, spécialiste espagnol du 400 mètres, cinquième aux Championnats du monde d’athlétisme en 2017 à Londres, a relayé l’information et la fameuse photo polémique, raillant au passage :  «Ses enfants et petits-enfants dans les tribunes la voient courir au Mondial des – 20 ans.»

Chargée de vérifier les informations concernant l’état civil de tous les athlètes qui prennent part aux compétitions qu’elle organise, l’IAAF suit depuis 2017 les performances de Girmawit Gebrzihair. La coureuse de fond avait notamment couvert l’année dernière (à 15 ans donc) un 10 km à Addis Abeba en 32’33 ». En mai dernier, toujours en Ethiopie, elle avait signé un 9’28 »44 » sur 3000 mètres.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.