Vendredi 24 septembre, un soldat français a été tué au combat au Mali, a annoncé la présidence française dans la soirée.
Le caporal-chef Maxime Blasco, du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces dans l’Isère, est mort au combat « contre un groupe armé terroriste ». Il avait reçu en juin la médaille militaire « pour la valeur exceptionnelle de ses services », précise la présidence dans un communiqué, en faisant part de « l’émotion particulièrement vive » du Président Emmanuel Macron, qui « réaffirme la détermination de la France dans son combat contre le terrorisme ».
Profonde émotion à l’annonce de la mort au combat, ce jour, au Mali, du CCH Maxime BLASCO, un héros qui s’était déjà brillamment illustré lors de ses précédents engagements dans la BSS, en particulier lors de l’opération Aconit en juin 2019. pic.twitter.com/pzATsZwhFk
— Chef d’état-major des armées (@CEMA_FR) September 24, 2021
Le caporal-chef Maxime Blasco est mort pour la France lors d’une action de combat contre un groupe terroriste au Mali. Je m’incline devant son courage, son engagement profond au service de notre pays. Mes condoléances à sa famille, à ses frères d’armes, à nos armées endeuillées.
— Florence Parly (@florence_parly) September 24, 2021
52 soldats français tués au Sahel
Son décès porte à 52 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations antidjihadistes Serval puis Barkhane.
Le 2 janvier, deux soldats dont une femme, tous deux du 2e régiment de hussards de Haguenau (Bas-Rhin, est), avaient été tués dans leur véhicule blindé léger (VBL) par un « engin explosif improvisé », lors d’une mission de reconnaissance et de renseignement.
Cinq jours avant, trois soldats du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse dans la Meuse avaient été victimes eux aussi d’une bombe artisanale. Ces deux attaques mortelles avaient été revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda.
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