Gérald Darmanin a affirmé dimanche 30 octobre sa « volonté qu’aucune ZAD (Zone à défendre) ne s’installe dans les Deux-Sèvres comme ailleurs en France », en annonçant le maintien sur le site des bassines de Sainte-Soline de « plus de 1000 gendarmes ».
Estimant, lors d’une déclaration, que les gendarmes mobilisés ce week-end (de 1600 à 1700) avaient « fait leur travail, de faire respecter l’État républicain », le ministre de l’Intérieur a dénoncé « l’écoterrorisme » dont ont fait preuve, à ses yeux une partie des manifestants – « une quarantaine de fichés S, de l’ultra gauche radicalisée (…) qui veulent le désordre et le chaos ».
Il a rappelé à plusieurs reprises que cette manifestation avait été interdite par la préfecture des Deux-Sèvres. L’arrêté d’interdiction concernait 12 communes autour du site.
Sainte-Soline: Gérald Darmanin dénonce « des modes opératoires qui relèvent de l’écoterrorisme » pic.twitter.com/Oz74r5G0Sq
— BFMTV (@BFMTV) October 30, 2022
Un millier de gendarmes sur place
Le ministre de l’Intérieur a prévenu qu’un millier de gendarmes resteraient sur place « autant qu’il faudra » pour empêcher l’installation d’une ZAD.
Il a en outre ajouté que le gouvernement engagerait « les recours nécessaires » contre toute « construction » qui serait contraire « au droit de l’urbanisme », y compris sur un terrain privé. Les opposants à ces retenues d’eau pour l’irrigation agricole sont accueillis sur un terrain mis à leur disposition par un agriculteur jusqu’en mai. « Nous avons commencé à faire des constats », a-t-il dit.
Interrogé sur le cas de la canalisation sectionnée dimanche par les opposants aux mégas bassines et appartenant à un agriculteur, le ministre a expliqué que dès que l’exploitant agricole aurait déposé plainte, la gendarmerie enquêterait « pour retrouver les auteurs ».
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