Des pratiquants de Falun Gong se sont rassemblés le 20 juillet dans l’après-midi, devant l’ambassade de Chine à Paris, pour commémorer le début de la persécution à l’encontre des pratiquants de Falun Gong en 1999. La manifestation avait pour but, notamment, d’attirer l’attention sur les prélèvements d’organes forcés sur des pratiquants de Falun Gong et de demander la fin immédiate de la persécution ainsi que la poursuite en justice de Jiang Zemin.
Les participants ont fait une démonstration de leur pratique par des exercices effectués au son d’une musique harmonieuse, devant des bannières telles que « Falun Dafa Hao » (Falun Dafa c’est bien), « Arrêtez la persécution du Falun Gong », « Traduire Jiang Zemin en justice », « Arrêtez les prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong » parmi d’autres. De nombreux passants ont exprimé leur soutien et leur solidarité.
Alain Tong, président de l’Association française de Falun Dafa, a présenté l’objectif de cet événement au public.
Des questions écrites au gouvernement français pour lui demander d’agir
Hélène Tong a lu quelques questions écrites au gouvernement français par des députés au début de cette année, notamment la question N° 102277 au ministère des Affaires étrangères de M. Éric Alauzet, député LREM de la 2e circonscription du Doubs.
« M. Éric Alauzet attire l’attention de M. le ministre des Affaires étrangères et du développement international sur les soupçons de trafic d’organes prélevés sur des prisonniers de conscience en Chine, notamment sur les pratiquants de Falun Gong, mais également sur des groupes minoritaires politiques ou ethniques, qui serviraient à alimenter un tourisme de transplantation d’organes. Le 12 décembre 2013, le Parlement européen a adopté une résolution sur les prélèvements d’organes en Chine, recommandant aux États membres de condamner publiquement les abus en matière de prélèvement d’organes. La Chine a officiellement interdit en 2015 le prélèvement des organes des condamnés à mort sans l’accord préalable de ceux-ci, mais des interrogations subsistent quant à la réalité des chiffres de transplantations annoncés par le régime chinois, qui masquerait la poursuite d’opérations clandestines à partir de donneurs non consentants. En conséquence, il souhaite savoir comment il s’assure de la réalité de l’interruption de cette pratique. »
D’autres questions écrites ont également été posées au ministère des Affaires étrangères :
Kheira Bouziane-Laroussi, Question N° 103819 au ministère des Affaires étrangères, soumise le 11 avril 2017.
Alain Suguenot, Question N° 103385 au ministère des Affaires étrangères, soumise le 14 mars 2017.
Noël Mamère, Question N° 103617 au ministère des Affaires étrangères et du développement international, réponse le 28 mars 17.
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