Manifestation du 8 décembre : Pourquoi un véhicule blindé de la gendarmerie arborait-il un drapeau européen ?

10 décembre 2018 11:47 Mis à jour: 10 décembre 2018 16:36

Samedi dernier, plusieurs véhicules blindés ont été déployés par les gendarmes pour maintenir l’ordre dans les rues de la capitale.  Plusieurs clichés montrent qu’au moins un des véhicules arborait un drapeau européen sur son blindage.

Une quinzaine de véhicules blindés à roues de la gendarmerie (VBRG) ont été déployés à Paris le week-end dernier.

Un dispositif de sécurité qui marquait la volonté de l’État de faire preuve de fermeté afin d’éviter de connaître les mêmes débordements que ceux recensés le 1er décembre sur les Champs-Élysées.

« Ce 4×4 blindé de treize tonnes peut emporter treize gendarmes. Il peut être équipé d’une lame pour déblayer une barricade. Il avait été utilisé en 2005 lors des émeutes dans les banlieues, à Calais, puis au printemps à Notre-Dame-des-Landes », expliquait l’Essor de la gendarmerie nationale le 6 décembre.

De nombreux internautes ont relayé des photos des engins en action samedi dernier. Plusieurs clichés font état d’un véhicule dont le blindage arbore distinctement un drapeau étoilé.

Selon la plateforme de fact-checking de Libération, il semble qu’un seul véhicule blindé soit concerné. Immatriculé 654 0293, il est surnommé « Hermès » et porte le numéro 12.

Contacté par Checknews, le Service d’information et de relation public des armées (Sirpa) affirme que le drapeau européen identifié sur le VBRG s’explique par le fait qu’il soit engagé « dans des exercices d’entraînement réalisés dans le cadre de partenariats européens à Saint-Astier [Dordogne], le centre d’entraînement de gendarmerie mobile, qui comporte des terrains de manœuvre ».

En revanche, le Sirpa n’a pas été en mesure de confirmer combien de véhicules blindés arboraient le drapeau européen parmi ceux déployés le 8 décembre.

Le service de communication de la gendarmerie a également fourni des explications à propos de l’appellation « Hermès » figurant sur le blindé incriminé, précisant que « certains véhicules étaient baptisés ».

Checknews donne d’ailleurs deux autres exemples de VBRG portant des surnoms tirés de la mythologie grecque : « Zeus » et « Hadès ».

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