ACTUALITÉS

Manifestation « Gilets jaunes » du 1er décembre 2018 : 17 personnes seront jugées pour le saccage de l’Arc de Triomphe

septembre 4, 2020 13:41, Last Updated: septembre 5, 2020 17:55
By

Six de ces 17 personnes sont renvoyées devant le tribunal de police pour la seule contravention d’« intrusion non autorisée dans un lieu classé ou inscrit au patrimoine historique ».

Dix-sept personnes seront jugées à la suite du saccage de l’Arc de Triomphe à Paris le 1er décembre 2018 lors d’une manifestation de « Gilets jaunes », certains pour « dégradations » et « vols », selon des sources judiciaires et proches du dossier.

Lors de l’acte 3 des « Gilets jaunes », le monument avait été le théâtre de scènes insurrectionnelles qui avaient marqué les esprits, les images faisant le tour du monde. Une information judiciaire avait été ouverte. À l’intérieur du monument, du mobilier avait été détruit et des œuvres d’art endommagées, pour un préjudice évalué à plus d’un million d’euros.

La journée avait donné lieu à 412 interpellations et au placement en garde à vue de 378 personnes. Le lendemain, le chef de l’État Emmanuel Macron s’était symboliquement rendu au pied du monument, où repose le soldat inconnu.

Les « principaux auteurs des faits n’ont pu être identifiés »

Selon l’ordonnance de renvoi signée fin août, « force est de constater que les instigateurs, voire les principaux auteurs des faits n’ont pu être identifiés ». Les juges d’instruction évoquent par ailleurs des dégradations, vols et violences commis par « un très grand nombre d’individus ». Au cours des investigations qui ont duré plus d’une année, nombre des dix-sept personnes mises en cause dans cette procédure ont indiqué s’être « réfugiées » dans l’Arc de Triomphe à cause des gaz lacrymogènes et ont contesté toute dégradation.

« Dégradations aggravées »

Venant des quatre coins de la France, ces manifestants étaient âgés pour la plupart d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années au moment des faits. La moitié avait un casier judiciaire vierge. Au final, quatre personnes sont renvoyées devant le tribunal correctionnel et une autre, âgée de 17 ans au moment des faits, devant le tribunal pour enfants, pour « dégradations aggravées ».

Une personne se voit reprocher la dégradation d’une statue, deux des « coups de pied et d’extincteur sur une porte », un manifestant lié à l’ultra-droite un tag sur l’Arc, un autre la dégradation d’une vitre d’un préfabriqué.

Quatre personnes parmi ces 17 seront par ailleurs jugées pour des vols par effraction : « tour Eiffel miniature », « cartes postales », « livres » ou encore « reproduction d’un pistolet à silex Napoléon an III ». Six de ces 17 personnes sont renvoyées devant le tribunal de police pour la seule contravention d’« intrusion non autorisée dans un lieu classé ou inscrit au patrimoine historique ».

 

FOCUS SUR LA CHINE : le barrage des Trois-Gorges face à la plus grande inondation

 

Le saviez-vous ?


Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER