Anne Hidalgo, la maire Parti socialiste (PS) de Paris, a estimé que l’interdiction par le gouvernement de la manifestation pro-palestinienne de samedi était une « décision sage ».
« Je crains des violences puisqu’en 2014, nous avons tous gardé le souvenir d’une manifestation extrêmement difficile où des propos terribles comme ‘mort aux Juifs’ ont été proférés », a déclaré le 14 mai Mme Hidalgo en marge de la commémoration à Paris de la « rafle du billet vert », première arrestation massive de Juifs en mai 1941.
« Je me souviens de l’émoi, notamment d’un certain nombre de synagogues », de « ces femmes et ces hommes qui s’étaient retrouvés enfermés, ne pouvant pas sortir de crainte des violences », a ajouté l’élue socialiste à propos de la manifestation de 2014. « Je trouve que c’est une décision sage qu’a prise le ministre de l’Intérieur ».
« Paris et la France ne peuvent pas être le terrain d’affrontements qui importeraient ce conflit sur notre territoire », a encore précisé Mme Hidalgo, qui a « toujours défendu, à l’instar de la classe politique française, la solution à deux États » au Proche-Orient.
« Pas de manifestation antisémite »
La manifestation en soutien au peuple palestinien prévue samedi à Paris a été interdite jeudi à la demande du gouvernement en raison de « risques de troubles à l’ordre public ». Il n’y aura « pas de manifestation antisémite », a affirmé Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, en référence à la manifestation de 2014.Les organisateurs de la manifestation espéraient vendredi obtenir de la justice l’annulation de son interdiction.
Les affrontements entre le Hamas et Israël avaient fait vendredi matin plus de 100 morts à Gaza, et neuf côté israélien, où se sont abattues environ 2000 roquettes depuis le début du conflit.
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