En marge de la manifestation anti-bassines de ce 20 juillet à La Rochelle, de nombreuses dégradations ont été recensées dans la ville, dont un magasin récemment ouvert, entièrement vandalisé.
Ce samedi 20 juillet, des affrontements ont eu lieu à La Rochelle entre manifestants anti-bassines et forces de l’ordre. Plus de 2000 manifestants dont 400 « black blocks », selon une source policière, ont formé un cortège se dirigeant vers le port de commerce. Interceptés par des gendarmes qui ont chargé, le groupe s’est disloqué, semant dégradations sur leur passage.
Des abribus et des panneaux publicitaires ont été détruits, des véhicules vandalisés et des commerces pillés.
Sur X, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déploré les « très nombreux éléments radicaux d’ultra gauche à La Rochelle, dans le cadre des « manifestations » de Sainte Soline », qui « s’attaquent aux biens et viennent de saccager un supermarché ». « On a du mal à voir le rapport avec la défense de l’environnement… », ajoute-t-il, faisant état de cinq interpellations.
De très nombreux éléments radicaux d’ultra gauche à La Rochelle, dans le cadre des « manifestations » de Sainte Soline, s’attaquent aux biens et viennent de saccager un supermarché. 5 interpellations. On a du mal à voir le rapport avec la défense de l’environnement… Soutien…
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) July 20, 2024
« On y avait mis toutes nos économies, on a tout perdu »
Parmi les victimes de ces violences, Cathy Ribot, la gérante d’un supermarché Utile, nouvellement ouvert il y a un mois. « On y avait mis toutes nos économies, on a tout perdu », confie-t-elle au Parisien, en pleurs.
Il était presque 13 heures ce samedi quand « une quarantaine de casseurs sont entrés, ils ont pété la vitrine, pris de l’alcool, piqué ce qu’il y avait dans les caisses », relate la gérante de ce supermarché de l’avenue Edmond-Grasset. « Juste avant leur intrusion, la police est venue nous dire de fermer, ce que nous avons fait. Mais ça ne les a pas empêchés de rentrer. Nous n’avons pas de volets », déplore Mme Ribot.
À l’arrivée des casseurs, ils ont dû se réfugier, ainsi que les clients, « à l’étage, dans nos bureaux », explique la gérante, encore choquée des événements.
Tout au long de cette avenue située dans « les beaux quartiers », les casseurs ont dégradé et détruit du matériel urbain, des voitures, particulièrement de grosses berlines, précise Le Parisien, ont été vandalisées.
Sur Europe 1, Youra témoigne, scandalisée : « Le Fric, c’est chic tagué sur le capot. J’ai vu les manifestants, je leur ai dit que c’était ma voiture. Ils ont brûlé les sièges, les vitres sont pétées, le pare-choc aussi. C’est une voiture à 75.000 euros ».
Un mur a également été tagué avec l’inscription l’inscription « Free Palestine », faisant réagir Juliette, une riveraine : « Les tags, c’est honteux. Mais ça rime à quoi de faire des tags pour la Palestine ? C’est quoi le rapport avec leurs bassines ? Rien, ils sont venus pour casser. Moi, je trouve ça scandaleux de détruire une ville. Et ça se dit écolo ! »
Une résidence seniors, la résidence du Bois-Doré, a même été le théâtre d’intrusions de manifestants venus échapper aux forces de l’ordre.
En fin de journée, un bilan du parquet de La Rochelle déplorait quatre membres de forces de l’ordre ainsi que cinq manifestants blessés.
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