Le gouvernement communiste vénézuélien de Nicolas Maduro a dénoncé samedi la « répression excessive » dont fait preuve, selon lui, le gouvernement français lors des manifestations, des « gilets jaunes » notamment, et s’est dit « solidaire des luttes justes des travailleurs français ».
« Après 15 mois de manifestations, le gouvernement français est incapable d’apporter des réponses aux demandes de son peuple », a écrit sur Twitter Jorge Arreaza, ministre des Affaires étrangères du président socialiste Nicolas Maduro.
« Sa réponse est la répression excessive et sévère », a-t-il poursuivi dans ce tweet auquel il a accolé une vidéo montrant des policiers français en train de charger une manifestation.
Depuis le début de leur mouvement de contestation sociale en novembre 2018, les « gilets jaunes » français dénoncent régulièrement les « violences policières », l’usage des grenades et lanceurs de balles de défense (LBD) et certains ont porté plainte.
Le pays est aussi depuis début décembre le lieu d’un vaste mouvement de protestation contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement d’Édouard Philippe.
« Le Venezuela est solidaire des luttes justes des travailleurs français et appelle au dialogue social », a ajouté Jorge Arreaza sur Twitter.
La France fait partie, avec les Etats-Unis notamment, de la cinquantaine de pays qui reconnaissent le chef de file de l’opposition Juan Guaido comme président par intérim du Venezuela depuis un an.
Dans les mois qui ont suivi sa proclamation le 23 janvier 2019, des manifestations ont rassemblé des dizaines de milliers de Vénézuéliens contre le président socialiste Nicolas Maduro. Certaines manifestations ont été émaillées de heurts très violents avec les forces de l’ordre qui ont fait six morts fin avril, début mai.
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