Une poignée d’étudiants réclamant un cessez-le-feu à Gaza bloquaient jeudi les accès à un site universitaire de Saint-Étienne, où les forces de l’ordre étaient déjà intervenues mardi, a constaté un correspondant de l’AFP.
Comme lundi matin, une quinzaine d’étudiants ont empilé des poubelles devant les entrées du bâtiment de l’Université Jean Monnet qui abrite le département des études politiques et territoriales, l’antenne de l’IEP de Lyon, et la Saint-Étienne School of Economics.
La police était intervenue mardi pour les déloger et une délégation avait été reçue dans la foulée par le président de l’université, Florent Pigeon, à qui elle avait réclamé de pouvoir organiser une conférence sur la Palestine.
Lors de cette rencontre », « nous n’avons pas réussi à trouver un accord », a déclaré à l’AFP un de leurs représentants pour expliquer la reprise du blocage au lendemain du 1er mai.
À Lille, des manifestants pro-palestiniens ont également bloqué l’entrée de l’École supérieure de journalisme (ESJ).
🔴 L’ESJ Lille bloquée par les étudiant•es pour le cessez-le-feu en Palestine. La police est posée sur un côté de la rue. pic.twitter.com/BviUBhKe9i
— Louise Bihan (@brouillonzero) May 2, 2024
La police est également intervenue ces derniers jours à Sciences Po Paris après une mobilisation émaillée de tensions, et à la Sorbonne pour évacuer des militants qui avaient installé des tentes.
La mobilisation sur les campus français, qui a réellement démarré la semaine dernière, fait écho aux contestations agitant de prestigieuses universités américaines.
La ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a demandé jeudi aux présidents d’université de veiller au « maintien de l’ordre » public, en utilisant « l’étendue la plus complète des pouvoirs » dont ils disposent.
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