Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro était l’invité de « Ça se dispute » le 15 mars sur CNEWS. Face à Laurent Joffrin directeur de la rédaction de Libération, il s’est interrogé sur l’hystérie apocalyptique dans le discours des jeunes qui ont défilé vendredi lors la ‘Marche pour le climat’, notant aussi l’embrigadement idéologique minant le mouvement.
«Je suis très réticent à tout ce que je peux voir aujourd’hui. J’entendais dans les slogans ‘Il nous reste 13 ans à vivre’ […]. Il y a une sorte d’hystérie apocalyptique où la fin du monde arrive. Vous avez des enfants qui défilent aujourd’hui, c’est très émouvant et très sympathique, mais en même temps c’est très effrayant. On se demande si l’embrigadement des enfants tel qu’on a pu le voir dans des régimes totalitaires commence également à venir » a commenté Ivan Rioufol avant d’être interrompu manu militari par Laurent Joffrin.
L’enjeu final de la théorie du changement climatique : le socialisme
« Détruisons le patriarcat, pas le climat » pouvait-on lire sur les banderoles de la Marche pour le Climat lors de la manifestation du 8 mars. Il n’était ainsi pas étonnant dans ses manifestations de jeunes pour le climat, de retrouver en tête de cortège le syndicat de gauche étudiant l’UNEF. Pas étonnant alors de voir des banderoles « contre le patriarcat », le socialisme s’opposant dans son agenda au patriarcat – ainsi qu’à la religion et à la famille.
Le mouvement écologiste actuel est dominé par une idéologie qui cherche à obtenir un pouvoir gouvernemental ultra-centralisé, régissant tous les aspects de de l’activité humaine. La liberté individuelle doit ainsi être restreinte. L’écologisme dans sa version actuelle largement promulguée par les grands médias, ressemble plus à une nouvelle version des idéologies intolérantes – fascisme, socialisme et communisme – qui partagent la vision d’un monde gravement perturbé (apocalyptique) et qui ne peut être sauvé que si les peuples se soumettent aux gouvernements.
Aujourd’hui, les nations défendant la « transition écologique » au sein de leur gouvernement – en s’appuyant sur les médias et les jeunes générations, s’orientent fortement vers cette idéologie socialiste donnant moins de liberté et plus de contrôle des consciences.
« Il faut se libérer de l’illusion d’une politique climatique internationale »
Ottmar Edenhofer, haut responsable du GIEC, a déclaré ouvertement : « Il faut se libérer de l’illusion que la politique climatique internationale est une politique environnementale. Au lieu de cela, la politique en matière de changement climatique concerne la façon dont nous redistribuons… la richesse du monde. » Voilà ce qu’en dit un initié du changement climatique : le véritable programme, c’est la redistribution des richesses, le changement climatique n’est qu’un prétexte pratique.
Selon Mark Hendrickson, professeur auxiliaire d’économie au Grove City College « il n’est pas dans les capacités humaines de décider quelle sera la température de la Terre dans les années à venir. Cependant, il est tout à fait en notre pouvoir de décider si nous voulons vivre dans une société libre et prospère ou dans une société pauvre et fortement régimentée. Les verts anti-vert favorisent cette dernière situation. Je ne suis pas en faveur. Quelle est votre position ? »
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