À Marignane (Bouches-du-Rhône), un élève a été sexuellement agressé mardi dernier. En apprenant les faits ce vendredi 26 janvier, des parents d’élèves se sont mobilisés. Ils souhaitent davantage de sécurité et espèrent que la municipalité entendra leur appel.
L’agression sexuelle d’un écolier à travers les grilles de l’école Jean-Moulin de Marignane, survenue le 23 janvier dernier, a donné lieu à l’ouverture d’une enquête. Ce vendredi, des mères d’élèves se sont organisées pour assurer la surveillance des enfants en se postant devant l’école, rapporte BFMTV.
Les parents s’organisent pour surveiller les abords de l’école
Lorsque les faits se sont produits, l’enfant était dans la cour de récréation avec ses camarades. Un individu se trouvant à l’extérieur de l’établissement l’a appelé, puis l’a attrapé à travers les grilles. Il lui a touché les parties intimes et s’est enfuit aussitôt après son méfait. La direction de l’école a alerté les parents de la jeune victime le mardi dans l’après-midi, sachant que l’agression a eu lieu lors de la pause déjeuner, précise France Bleu. Une enquête a été ouverte.
Des affiches indiquant « Touche pas à mon enfant – Alerte prédateurs », « Stop à l’insécurité » ou encore « Zéro lacrymo – Plus de policiers » ont été placardées sur les murs de l’école par les parents d’élèves. Ces derniers ont été informés des faits seulement vendredi. Ils ont alors décidé de se mobiliser. « Nous voulons faire réagir le maire pour qu’il fasse les travaux demandés », a indiqué à France Bleu Sabrina, la mère d’une écolière de 8 ans, également représentante des parents d’élèves.
Alors que les plus choqués ont pris la décision de retirer leurs enfants des classes, des mères de famille se sont relayées devant les grilles de l’établissement pour surveiller les lieux, notamment aux heures des récréations, pendant la pause méridienne ou encore lors des entrées et sorties des élèves.
« Si cela avait été fait en temps et en heure, on n’en serait pas là aujourd’hui »
Leur colère est d’autant plus grande que ces parents d’élèves réclament depuis cinq ans davantage de sécurité aux abords de l’école. Ils souhaitent notamment la mise en place de brise-vues sur les grilles. Sabrina estime que « si cela avait été fait en temps et en heure, on n’en serait pas là aujourd’hui ».
De son côté, le maire de la commune a récemment indiqué vouloir fournir des bombes lacrymogènes aux enseignants, ainsi qu’aux agents municipaux. De plus, il veut mettre en place des dispositifs d’alerte les prévenant en cas d’intrusion. Mais pour les parents d’élèves, ce ne sont là que des « effets d’annonce » et ils préfèreraient avoir un renfort en terme de présence policière aux abords de l’école. Tant qu’ils n’auront pas obtenu ce qu’ils réclament, ils poursuivront leur action.
Contactée par nos confrères, l’académie Aix-Marseille a déclaré qu’il était possible de mettre en place une aide psychologique, sur demande des parents.
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