Marine Le Pen s’est dite « horrifiée » que les Syriens doivent choisir entre Bachar al-Assad et les « jihadistes »

Par Epoch Times avec AFP
10 décembre 2024 14:55 Mis à jour: 10 décembre 2024 14:59

Marine Le Pen s’est dite mardi « horrifiée » que les Syriens doivent choisir entre l’ex-Président syrien Bachar al-Assad, « un très mauvais dirigeant », qui a fui le pays face à une offensive de groupes rebelles, et « les jihadistes ». 

« Je suis horrifiée que le peuple syrien ait le choix en gros entre Bachar al-Assad et les jihadistes », a déclaré la cheffe de file des députés Rassemblement national à l’Assemblée nationale.

« C’est ça qui est terrible. À un très mauvais dirigeant, on va substituer des gens dont a priori je considère qu’ils sont des gens dangereux pour les libertés individuelles, pour la liberté de la femme, pour la démocratie, pour la liberté d’expression », a-t-elle ajouté.

Après la chute de Bachar al-Assad, plusieurs déclarations passées de Marine Le Pen, comme du leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, jugées conciliantes envers le régime, ont refait surface, charriant un flot de critiques chez leurs opposants.

« On ne peut pas être réfugié toute sa vie »

L’offensive insurgée dirigée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a ouvert une période d’incertitude dans le pays, après 14 ans d’une guerre civile qui a fait plus de 500.000 morts.

À cet égard, Marine Le Pen a affirmé être « un peu étonnée de voir le Quai d’Orsay se réjouir de manière à son avis déplacée de l’arrivée au pouvoir des jihadistes ». Elle a jugé que le projet du gouvernement d’éventuellement suspendre les dossiers d’asile provenant de Syrie était « une première étape ». Elle a souhaité le « retour » des réfugiés syriens « dans leur pays », « parce qu’on ne peut pas être réfugié toute sa vie ».

« Et quand ce qui vous a poussé à partir disparaît, la cohérence, la logique voudraient qu’ils puissent rentrer dans leur pays pour participer à sa reconstruction », a-t-elle ajouté.

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