Onze mois après sa mise sur cale, la première frégate de nouvelle génération, dont cinq exemplaires ont été commandés par la Marine française et trois par la Grèce, a été mise à flot le 7 novembre à Lorient dans le Morbihan.
La frégate de défense et d’intervention (FDI), longue coque grise de 122 mètres à l’étrave inversée, doit constituer le fer de lance de la flotte de combat française avec les 8 frégates multimissions (Fremm), dont la construction de la dernière vient de s’achever.
Dans les prochains jours, la mâture, structure de 150 tonnes et 40 mètres de haut rassemblant la plupart des capteurs, doit être intégrée au navire.
« Derrière, ce sont les premiers essais à la mer que nous effectuerons l’année prochaine », pour une entrée en service prévue en 2024, a affirmé le PDG de Naval Group, Pierre-Eric Pommellet. Les quatre autres frégates pour la France seront livrées entre 2026 et fin 2029.
#EnDirect à 14h30 @SebLecornu, ministre des Armées ?? est à Lorient à l’occasion de la mise à flot de la Frégate de défense et d’intervention « Amiral Ronarc’h », première de sa série, en compagnie de @npanagioto, ministre de la défense grec ??#NotreDéfense https://t.co/DfTZKajlSD
— Ministère des Armées ?? (@Armees_Gouv) November 7, 2022
Parallèlement à cette première de série, baptisée Amiral Ronarc’h, la construction de la deuxième frégate, destinée à la Grèce, a débuté. Deux exemplaires doivent être livrés à Athènes en 2025, le troisième l’année suivante et la Grèce peut également exercer une option pour acquérir une frégate supplémentaire.
De 4500 tonnes, la FDI – Belharra pour son nom à l’export – est dotée d’un équipage de 125 marins et peut accueillir jusqu’à 150 personnes. Elle pourra embarquer un hélicoptère et un drone aérien ainsi que des commandos avec leurs embarcations légères.
Fortement numérisée, elle est le premier navire dont la cyberprotection est intégrée dès la conception du programme, fait valoir l’industriel.
Un radar vision constante à 360°
Outre la lutte anti-sous-marine et anti-surface, elle doit être particulièrement performante dans la lutte anti-aérienne avec son radar à plaques Sea Fire : contrairement au traditionnel radar tournant, il assure une vision constante à 360°, réduisant d’autant la réaction face à un engin volant à très grande vitesse.
Les frégates destinées à la Grèce auront la capacité de tirer 32 missiles anti-aériens Aster 30, quand celles prévues pour la France ne pourront en tirer que 16.
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