Quelque 80 civils ont été évacués dimanche du complexe métallurgique d’Azovstal à Marioupol, port assiégé dans le sud-est de l’Ukraine, et ceux qui le voulaient « ont été remis » à l’ONU et au CICR, a annoncé le ministère russe de la Défense.
« Quatre-vingts civils, dont des femmes et des enfants (…) ont été secourus », a annoncé le ministère russe dans un communiqué, ajoutant que « ceux qui souhaitaient partir vers les zones contrôlées par le régime de Kiev ont été remis à des représentants de l’ONU et du Comité international de la Croix-Rouge ».
Une centaine de civils évacués vers une ville sous contrôle ukrainien
Un peu plus tôt, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé que l’évacuation du site d’Azovstal avait « commencé » et qu’une centaine de civils se dirigeaient vers « le territoire contrôlé par l’Ukraine ».
Leur destination finale doit être Zaporijjia, grande ville ukrainienne située 200 km à l’ouest de Marioupol où ils seront accueillis demain, selon M. Zelensky.
La raison de l’écart entre le nombre d’évacués communiqué par la Russie et par le président ukrainien n’était pas claire dans l’immédiat, mais le ministère russe de la Défense avait déjà annoncé samedi que près de 50 civils étaient sortis d’Azovstal.
Certains civils évacués vers une ville sous contrôle russe
Selon les agences de presse russes, les civils évacués de ce gigantesque complexe sidérurgique, où sont retranchés les derniers combattants ukrainiens affrontant l’armée russe qui assiège Marioupol depuis début mars, ont été installés dans dans un camp de tentes à Bezimennoïé, ville sous contrôle russe à l’est de Marioupol.
Le ministère de la Défense a publié une vidéo des évacuations de dimanche montrant des civils arrivant en bus à Bezimennoïé, où ils étaient pris en charge par des représentants du CICR et de l’ONU sous l’oeil de soldats russes.
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