La secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes salue l’action des militantes féministes des Femen.
Le 30 mai des militantes Femen ont investi la cour du Palais-Royal en plein cœur de Paris. Chacune d’entre elles était le torse nu et arborait le nom d’une victime, avant d’allumer des fumigènes roses et de scander : «Aux femmes assassinées, la patrie indifférente», «Pas une de plus!» et «Stop féminicide!».
Les Femen ont inscrit sur leurs corps les prénoms de femmes tuées lors de violences conjugales.#femen @FEMEN_Movement #Paris pic.twitter.com/bCOBzaezlm
— D Anthony (@AnthonyDepe) 30 mai 2019
Le message des Femen, criant seins nus, a apparemment été entendu par la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes.
«Je salue les initiatives d’associations en France comme Femen récemment, et d’autres collectifs féministes, pour alerter sur le nombre de femmes tuées par leur conjoint ou ex conjoint, déclare la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, dans un communiqué. Personne ne peut se satisfaire de la quantité préoccupante de féminicides, et certainement pas moi. À cet égard, elles jouent le rôle de lanceuses d’alerte pour la société.» a réagi Marlène Schiappa dans un communiqué.
Je salue l’action des lanceuses d’alerte @FEMEN_Movement qui permettent d’impliquer l’ensemble de la société dans la lutte contre les #féminicides ✊????
Nous devons collectivement mieux protéger les femmes de leurs (anciens) conjoints violents ! #NeRienLaisserPasser
⬇️ pic.twitter.com/N4SKh9FO1F— ???????? MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 31 mai 2019
« Il est inadmissible qu’en 2019, en France, des femmes soient encore tuées par leur conjoint estimant qu’elles leur appartiennent au point de les tuer quand elles les quittent parfois avec leurs enfants. […] Nous avons besoin de la vigilance et du soutien de toute la société pour ces femmes, en commençant par prendre leurs alertes au sérieux » a déclaré Marlène Schiappa dans un communiqué.
Marlène Schiappa précise ensuite qu’Emmanuel Macron tient à mettre fin à ce fléau. Ce dernier est d’ailleurs «le premier président français à avoir dénoncé les féminicides à la tribune de l’ONU devant les chefs d’État du monde entier, en utilisant ce mot», rappelle la secrétaire d’État.
Le « féminisme », un mouvement historiquement né du communisme
En prenant un peu de recul et en regardant l’histoire, on apprend que le Manifeste du parti communiste de Marx et Engels a été le premier à théoriser l’utilisation politique du féminisme. Son hostilité à l’égard de la famille et des parents est extrêmement bien documentée dans le passé, même si elle est aujourd’hui minimisée par les défenseurs de cette doctrine. La lecture du Manifeste du Parti communiste met un terme à ces dénégations. Le chapitre 2 exige l’ « Abolition de la famille » !
La famille est abordée sous un autre angle dans le Manifeste, en affirmant que « le bourgeois considère sa femme comme un simple instrument de production. » Ce point de vue sombre et oppressant sur la vie familiale, associé au traité d’Engels, est devenu le modèle du féminisme moderne.
Le communisme a ainsi mené les femmes à croire que les hommes sont une force maléfique contre laquelle il faut lutter. Il a atteint cet objectif en présentant les vertus féminines traditionnelles comme ayant été imposées aux femmes par les hommes, et donc comme des choses auxquelles il faut s’opposer. Selon certains, le féminisme serait plutôt une idéologie anti-femmes. Il soutient que les vertus féminines sont mauvaises et que la bonne voie pour les femmes est de lutter contre les hommes.
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