La secrétaire d’État Marlène Schiappa félicite le gouvernement que cette mesure ait été retenue lors du comité interministériel sur l’immigration.
« Nous allons désormais expulser les citoyens étrangers condamnés pour violences sexistes ou sexuelles », a-t-elle annoncé lors d’un entretien accordé le jeudi 7 novembre au magazine Marianne. Marlène Schiappa s’est félicitée de cette mesure retenue par le gouvernement dans le cadre du comité interministériel sur l’immigration.
Elle a reconnu qu’il y a eu des débats internes au sein du gouvernement avant que le Premier ministre Édouard Philippe ne retienne finalement la proposition. « J’en suis très heureuse », a-t-elle confiée.
D’après Mme Schiappa, « ces violences ne sont excusables en aucun cas, y compris lorsqu’elles se produisent chez des populations en difficulté ». Pour ceux qui font remarquer que cela s’apparente à une double-peine, la secrétaire d’État a déclaré : « Je ne vois pas qui pourra honnêtement nous dire qu’un citoyen étranger qui a violé une femme peut rester sur le territoire sans que cela pose problème ».
Interrogée sur les modalités et le calendrier d’application de la mesure, Marlène Schiappa a simplement indiqué que le choix reviendra aux ministres de l’Intérieur et à la garde des Sceaux, mais a rappelé que « l’entrée en vigueur des mesures annoncées sur la politique migratoire est prévue dans les meilleurs délais ».
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