Marne : deux distributeurs de miel installés en gare, à la descente du TGV et du TER

Par Léonard Plantain
18 janvier 2023 18:46 Mis à jour: 18 janvier 2023 18:46

Dans la Marne, depuis avril et octobre 2022, deux distributeurs de miel ont été installés en gare. Un premier dans le hall de la gare de Champagne TGV à Bezannes et un deuxième dans le hall de la gare SNCF de Reims.

C’est un concept insolite mais qui semble séduire de nombreux passagers. Dans le hall des gares SNCF de Bezannes et de Reims, un distributeur non pas de bonbons ou de boissons mais bien un distributeur de miel attend les passagers.

L’idée de vendre ces pots de miel, produits par Api Compagnie, une entreprise locale d’apiculteurs qui fait butiner ses abeilles jusqu’à 80 kilomètres autour de Reims, vient du désir de se faire connaître.

Nicolas Noirot, contacté par France 3 Régions, a ainsi déclaré : « Avec Benjamin Corpelet, on est deux anciens pompiers de Paris, 20 ans de brigade, reconvertis en apiculteurs. Moi je suis issu d’une famille d’apiculteurs et j’ai monté mon affaire en 2011 – Benjamin m’a rejoint dans l’apiculture en 2020 – et on bosse ensemble. On va monter un Gaec cette année. On cherche différents moyens de vente. Et j’ai trouvé que cette idée de distributeur était excellente ».

« Ça a été assez fabuleux, car c’est très compliqué d’avoir les coordonnées de la personne qui dirige la gare. J’ai mis huit mois à les trouver. Et en fait, il est passé par pur hasard sur un marché que je faisais à Bezannes. Il avait sa petite valise SNCF. Je lui ai demandé s’il ne connaissait pas la personne qui gère la gare, et il m’a dit que c’était lui… »

« Quand je lui ai expliqué ce que je souhaitais faire dans les deux gares, il m’a dit que ça l’intéresserait. On en a même profité pour installer un rucher pédagogique à la gare de Champagne-Ardenne TGV », a partagé Nicolas Noirot.

 » On a une clientèle de touristes, énormément, qui passe par Bezannes. Et on a les habitués, qui prennent le train tous les jours », a confié Nicolas Noirot.

« Au début, ils ne voyaient pas la machine. Ensuite, ils l’ont vue. Ensuite, ils se sont arrêtés pour la regarder. Maintenant, ils achètent », a précisé Nicolas Noirot, qui voit depuis le bouche à oreille fonctionner. « On nous en parle énormément au marché ».

Désormais, chaque semaine, il faut réapprovisionner les distributeurs. « Tout ce qu’on vend vient de chez nous. Vous ne trouverez pas de miel de lavande, d’eucalyptus, ou de thym. Le miel de printemps vient du colza, de l’aubépine, et du pissenlit. On va avoir du miel de tilleul, de châtaignier, du miel de luzerne », a conclu Nicolas Noirot.

Quant aux prix, il faut compter entre 6 et 8 euros selon le pot, généralement de 500 grammes. Et 2,50 euros pour une sucette.

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