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Marseillaise sifflée par les Turcs : « C’est la confrontation entre un islam conquérant et une Europe en recul »

juin 10, 2019 18:59, Last Updated: juillet 12, 2019 20:37
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L’ancien leader du Front national estime que l’incident qui a eu lieu samedi dernier à Konya n’est que le signe « révélateur » de la recrudescence d’un combat vieux de 1000 ans.

Invité sur le plateau de l’émission Et en même temps dimanche soir, Jean-Marie Le Pen s’est prêté au jeu des questions et des réponses avec la journaliste de BFMTV Apolline de Malherbe et ses chroniqueurs. Il a notamment livré son sentiment à propos des sifflets ayant accompagné l’hymne français avant le début du match des Bleus contre l’équipe turque à Konya, le 8 juin.

« Je trouve que souvent, les incidents sont prémonitoires, et, en l’occurrence, celui-ci me paraît assez révélateur. […] C’est l’illustration, en quelque sorte, de ce que nous craignions depuis longtemps : c’est la confrontation entre un islam conquérant et une Europe en recul – si j’ose dire. »

« J’ai connu la Turquie dans les années 50, il n’y avait que les vieilles dames qui allaient à la mosquée. Et puis la grande poussée de l’islamisme qui s’est produite dans ces régions a rappelé à la Turquie qu’elle était le yatagan [une arme turque de 60 à 80 cm de long à lame recourbée, ndlr] de l’islam. Et Erdogan, récemment, faisait encore allusion à cela en disant : ‘Vous savez, la famille turque ce n’est pas trois enfants, mais cinq enfants au moins.’ Autrement dit, nous sommes des conquérants qui avons l’intention de le rester », a déclaré Jean-Marie Le Pen.

« La Troisième Guerre mondiale a commencé »

Interrogé par Apolline de Malherbe, le natif de la Trinité-sur-Mer a estimé que les sifflets des quelque 40 000 supporters turcs pendant La Marseillaise symbolisaient le choc du monde musulman contre l’Europe.

« C’est une bataille. […] L’actualité rappelle un combat entre l’islam et l’Europe qui dure depuis 1000 ans. L’islam a occupé pendant longtemps l’Espagne et les Balkans. Elle n’en a été rejetée qu’il y a relativement peu de temps », a rappelé le fondateur du Front national.

« Il faut simplement considérer que la Turquie est un pays étranger et exiger d’elle, évidemment, le respect de nos considérations nationales. Ceci est révélateur d’une chose qu’ignorent encore la plupart de vos téléspectateurs, c’est que nous sommes en guerre. La Troisième Guerre mondiale a commencé : ce n’est pas une guerre classique, c’est une guerre démographique et elle est particulièrement difficile à déceler pour les opinions publiques », poursuit M. Le Pen.

« C’est un phénomène mondial. La population mondiale est passée, dans les cinquante dernières années, de trois milliards à huit milliards, en expansion continue vers les dix, onze, douze milliards. Il est évident que cette situation va créer des problèmes absolument dramatiques dans le monde entier mais que nous sommes considérés par les continents qui nous avoisinent comme un eldorado, alors qu’en fait nous sommes déjà le radeau de la méduse ! »

« Nous défendre contre l’invasion migratoire »

Et l’ancien député européen d’ajouter qu’il avait depuis longtemps perçu les conséquences d’un tel phénomène, structurant son action politique autour de cet enjeu majeur du 21siècle :

« Il y a plusieurs décennies que j’ai perçu quelles seraient les conséquences de cette révolution démographique, de cette guerre démographique que vont nous mener de manière presque irrésistible les populations du monde, poussées par la misère et par la faim, conséquences de l’augmentation considérable de la population. Alors que les ressources n’augmentent pas, les besoins augmentent dans des proportions considérables et, par conséquent, la misère s’installe partout et pour l’instant, nous apparaissons comme un territoire où il est loisible d’aller. C’est ce qui a motivé mon attitude pendant toutes ces années : avertir que cette situation allait constamment s’aggraver. »

« C’est un phénomène de guerre et nous devons donc nous préparer. Nous sommes déjà dans la guerre, mais l’opinion n’en est pas consciente, en tous les cas, pas totalement et nous devons nous défendre contre l’invasion migratoire qui est visible depuis plusieurs décennies et qui commence à être perçue par l’opinion. Une invasion migratoire qui tient à une différence démographique considérable entre le continent européen et le reste du monde », a-t-il ajouté.

« Je regarde les choses telles qu’elles sont »

Questionné sur l’emploi du terme « invasion migratoire », que les chroniqueurs présents sur le plateau de l’émission jugeaient exagéré, Jean-Marie Le Pen a estimé qu’il reflétait bel et bien la situation actuelle dans l’Hexagone, appelant les Français qui en douteraient à emprunter les transports en commun pour s’en convaincre.

« Ils n’ont qu’à prendre certaines lignes de métro à certaines heures, ils s’apercevront qu’ils sont le seul Européen qu’il y a dans le métro et ils se rendront compte de ce que c’est que l’invasion migratoire. »

« Quand vous vous trouvez être le seul exemplaire dans le métro et que les gens ne vous ressemblent plus, c’est que quelque chose s’est passé et que les gens qui vous ressemblaient ont été remplacés », a-t-il souligné.

« L’analyse que je fais de la situation mondiale n’a pas de connotation raciste, elle a une connotation réaliste, je regarde les choses telles qu’elles sont. […] Nous devons aller beaucoup plus loin dans le domaine de la défense, et en particulier révoquer toute une série de dispositions législatives ou réglementaires qui permettent l’entrée massive d’étrangers qui sont souvent indésirables, parce qu’ils rompent l’harmonie et l’équilibre économique, social, politique de notre pays. C’est le droit d’asile, le droit du sol, le regroupement familial, toutes ces mesures », conclut l’ancien conscrit de l’Indochine et de l’Algérie.

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