FAITS DIVERS

Marseille : à 86 ans, il passe 22 heures couché sur un brancard aux urgences

août 25, 2024 19:12, Last Updated: août 25, 2024 19:12
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À Marseille, un homme âgé de 86 ans a été laissé sur un brancard pendant 22 heures aux urgences de l’hôpital Saint-Joseph.

Les faits se sont déroulés mercredi 22 août après que l’infirmière à domicile du monsieur âgé ait détecté du sang dans ses urines en début de semaine. L’octogénaire souffre en outre d’insuffisance cardiaque et de pneumopathies à répétition depuis plusieurs années, explique La Provence.

Conduit aux urgences en fin d’après-midi de mercredi par les pompiers, l’octogénaire a été placé sur un brancard et des diurétiques lui ont été administrés. Il a également été oxygéné, puis est resté dans ces conditions pendant la nuit entière, dans l’attente de son hospitalisation.

« Vous imaginez le traumatisme pour un homme malade de cet âge?  » s’est indignée sa fille Sandrine.

« On aimerait au moins se dire que ce qui est arrivé à notre père ne se reproduira plus », ont ainsi souligné les enfants de l’octogénaire.

Contactés par La Provence, la direction des urgences de l’hôpital Saint-Joseph a déploré un « pic d’activité », expliquant que « la difficulté est plutôt de trouver des lits d’aval en services médicaux et de réadaptation ».

« La période du mois d’août demeure complexe »

En France, les urgences subissent régulièrement des tensions dues à un manque de personnel. Le 20 août dernier, Frédéric Valletoux, ministre de la Santé démissionnaire, déclarait à Ouest France: « Actuellement, une cinquantaine d’hôpitaux sont en tension. C’est un peu mieux que l’été dernier et, en tout cas, les tensions ne sont pas aussi fortes qu’au cours de l’été 2022. Pour autant, la période du mois d’août demeure complexe, de la même manière que l’est celle entre Noël et le Jour de l’An. Ces services sont davantage sollicités, car des personnels hospitaliers partent en vacances, les médecins de ville prennent aussi des congés ».

Ces mises en tension se traduisent ainsi par des temps d’attentes insupportables pour les patients, des mesures de régulation (appeler  obligatoirement le 15 pour avoir accès aux urgences), ou même parfois des fermetures…

Mais, selon le ministre de la Santé, les autorités tentent de trouver des solutions « au cas par cas », se félicitant entre autres, des récentes mesures prises telles que la revalorisation des gardes de nuit et de week-end des personnels hospitaliers. Ces mesures « portent leurs fruits », argue le ministre démissionnaire, ajoutant, « il est plus facile de recruter (…) durant cet été ».

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