Un petit garçon de 4 ans ayant échappé à la vigilance de sa mère, à Marseille, a risqué la noyade. Heureusement, un vacancier a pratiqué in extremis un massage cardiaque. L’enfant a pu être ranimé, d’après une histoire racontée par Le Dauphiné.
Ce mardi, 22h, Julien Delsaut et sa famille se promènent le long des plages marseillaises. Profitant des douces températures de soirée, ils s’arrêtent à l’Escale Borély. Sa belle-mère voit soudain “une masse” qui flotte, à environ 15 mètres du rivage. Elle le signale à son beau-père, qui, déjà dans l’eau, se dirige vers le corps puis le ramène vers le rivage. Julien Delsaut le récupère et l’installe sur le sable. Il s’agit de Riiad, 4 ans, qui jouait sur le rivage quelques minutes plus tôt.
«C’était un acte familial, je n’étais pas tout seul», raconte Julien, joint par téléphone par le quotidien. Même s’il a été formé aux premiers secours dans le cadre d’une formation «sauveteur secouriste au travail», le corps inanimé le marque profondément. «Entre ce que vous apprenez et la réalité, il y a 19 divisions d’écart.» Surtout lorsqu’à côté, le frère jumeau de Riiad crie de panique et que sa mère est dans tous ses états.
Durant d’interminables minutes, il tente de ramener à la vie le petit garçon. Il tente tous les gestes…. et Riiad finit par rouvrir les yeux. Les pompiers arrivent et prennent alors en charge le secouru.
De son côté, Julien Delsaut ne veut pas mettre en cause la maman. «Vous avez quatre enfants, il est 22 heures, au bord de la mer, la nuit. Le gosse, il peut partir super vite. Elle ne l’a lâché des yeux que quelques instants. Ce qui est choquant, ce sont les gens hébétés qui ne bougent pas autour. À la fin, j’avais 800 personnes qui regardaient autour de moi», explique-t-il.
Julien Delsaut est ensuite rentré à Grenoble, après ses cinq jours de vacances. De cette histoire, il retient finalement «une belle expérience humaine». Il a gardé le contact avec la maman de Riiad.
Le Grenoblois reste en contact avec la mère de Riiad, qui lui envoie des photos et des SMS de remerciements. « On se reverra sûrement à Paris », sourit Julien Delsaut, avant d’ajouter : « J’ai juste fait mon boulot de citoyen ». «Si je n’avais pas réussi à le réanimer, je m’en serais voulu toute ma vie».
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