Marseille : des habitants fuient leurs appartements squattés par des Nigérians ultra-violents et « personne ne bouge »

Par Emmanuelle Bourdy
7 mai 2022 10:32 Mis à jour: 7 mai 2022 10:32

Les occupants d’une vieille résidence, située dans le XVe arrondissement de Marseille, vivent un cauchemar depuis que des clandestins nigérians ont pris possession des lieux. Certains vont jusqu’à squatter de force des appartements occupés. Entre ce phénomène, qui prend de l’ampleur, et les trafics de drogue et de prostitution, les occupants n’en peuvent plus et préfèrent fuir.

Ainsi que le rapporte RTL, de nombreux locataires d’une résidence privée du XVe arrondissement de Marseille ont vu leurs appartements squattés par des individus, qui sont pour la plupart d’entre eux des Nigérians anglophones clandestins.

« Pour eux, c’était leur appartement »

Ces sans papiers ont progressivement pris possession des lieux, à tel point que sur les 129 logements de la barre G de la cité Kalliste, plus de la moitié sont squattés par ces individus, qui appartiennent à différents gangs et sont extrêmement violents entre eux.

Même si certains appartements squattés étaient inoccupés, il n’empêche que plusieurs résidents se sont fait déloger. C’est le cas de Melina, qui raconte au micro de RTL : « On est parti en week-end, voir ma sœur sur Valence, et la voisine nous a appelés en panique. La porte a été éclatée. Ils ne voulaient pas sortir, j’ai dû me cacher à 22 heures dans le hall. Quand je les ai vus re-rentrer, j’ai dû mettre un grand coup de pied, rentrer et j’ai jeté tout par les fenêtres. » « Pour eux, c’était leur appartement », ajoute cette résidente, tout en se désolant que « personne ne bouge ».

« Un autre clan veut les tuer donc ils veulent se réfugier chez nous »

La situation est d’autant plus intenable que ces gangs sont ultra-violents. Nella, une autre habitante, en a fait les frais. Alors que deux bandes rivales s’affrontaient ce week-end, des individus ont tenté de pénétrer chez elle. « Quand ils se battent entre eux, ils sont violents dans le bâtiment. Ils tapent aux appartements pour qu’on leur ouvre et qu’ils se réfugient. Un autre clan veut les tuer donc ils veulent se réfugier chez nous », indique Nella. Elle n’a pas cédé et a alerté les forces de l’ordre. En conséquence, elle a vu son appartement incendié. Elle, comme tant d’autres, a pris la décision de quitter les lieux.

« Je ne peux pas me permettre de rester dans un endroit où il n’y pas de sécurité, ils sont vraiment violents », renchérit Zineb, qui a également décidé de partir.

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