L’adolescent de 17 ans qui avait agressé vendredi matin à l’arme blanche une cantinière d’une école élémentaire de Marseille a été hospitalisé, son état ne permettant pas la poursuite de la garde à vue, a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Marseille. Selon la cantinière, l’agresseur avait proféré « Allahou Akbar ».
« Il a été examiné par un psychiatre qui a jugé son état psychologique incompatible avec la garde à vue », a expliqué le procureur, Xavier Tarabeux. Le jeune homme a été hospitalisé sous contrainte vendredi soir, tandis que les investigations se poursuivaient, notamment sur la chronologie des faits, a ajouté le procureur.
Le parquet de Marseille restait saisi des faits vendredi soir, a-t-il précisé, alors que des contacts avec le parquet antiterroriste ont été établis dans la journée.
Lors d’un point presse plus tôt dans la journée, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, avait indiqué que l’assaillant « n’était pas connu au titre de la radicalisation » et « assez peu connu » de la police. Il avait toutefois appelé à « rester très prudent » sur ses motivations.
Selon la cantinière blessée, dont le pronostic vital n’est pas engagé, « l’agresseur aurait proféré ‘Allahou Akbar' », avait déclaré dans la matinée le procureur de Marseille M.Tarabeux.
?Marseille le mineur qui a agressé les deux femmes dans une école a arme blanche aurait crié allah akbar ….( a confirmé d après le procureur) https://t.co/hAHwjR5hWB
— Dominique LUNEL (@DominiqueLUNEL) September 6, 2019
Sur place, le maire LR de Marseille, Jean-Claude Gaudin (LR), a parlé d' »un événement extrêmement gravissime », et le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a exprimé son soutien aux personnels et rappelé les mesures de sécurité prises pour les écoles : « nous devons être soudés (…) c’est notre force ».
L’agression a eu lieu vers 06h30, quand le jeune homme a pénétré dans l’école La Pauline, dans les quartiers Sud de la cité phocéenne, et frappé avec une arme blanche, couteau ou paire de ciseaux, une des « tatas » de l’établissement, ces personnels municipaux chargés de s’occuper des enfants à la cantine ou dans les classes.
Cette première victime a été atteinte au thorax. L’agresseur « torse nu et très excité » a ensuite frappé d’un coup de poing une autre « tata » de l’école qui s’était interposée, avant de frapper, toujours d’un coup de poing, un passant en prenant la fuite, a-t-on appris de source policière.
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