L’homme suspecté d’avoir dégradé la stèle de la gare Saint-Charles en hommage aux victimes d’attentats, un Français de 43 ans, a été placé en détention provisoire et sera jugé le 21 janvier, a indiqué le parquet de Marseille jeudi.
Le procès du quadragénaire, présenté en comparution immédiate mercredi, a été renvoyé et une expertise psychiatrique a été ordonnée, a ajouté le parquet, confirmant une information du journal la Provence.
« En garde à vue, il a présenté des troubles de la personnalité », a précisé à l’AFP son avocat Me Kevin Lefebvre-Goirand.
« Pas en situation irrégulière »
Dans un communiqué, Me Lefebvre-Goirand a également tenu à rappeler que son client, qui est sans domicile fixe, était « de nationalité française », « contrairement aux informations relayées ». « Il n’est donc absolument pas en situation irrégulière sur le territoire français. »
Après son arrestation en début de semaine, des médias, ainsi que certains élus sur les réseaux sociaux, avaient affirmé que le suspect était « un Algérien », « sous OQTF » (obligation de quitter le territoire français). La dégradation du monument érigé en 2018 a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi.
La plaque « À la mémoire des victimes des attentats terroristes » avait été dérobée et son support vitré, orné d’un drapeau français, présentait des traces noires de dégradation par incendie.
Cette stèle, en hommage aux victimes d’attentats, avait été installée sur le parvis de la gare Saint-Charles là où deux jeunes femmes, Laura Paumier, 22 ans, et Mauranne Harel, 20 ans, avaient été poignardées à mort le 1er octobre 2017 par un ressortissant tunisien de 29 ans. L’auteur de l’attaque avait été abattu par les forces de l’ordre.
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