Confondu avec un autre patient, un homme est ressorti de chez son ophtalmologue aveugle. Portant des lunettes de repos, il était initialement venu faire vérifier sa vue. Deux ans après cet événement, le médecin reconnaît avoir commis une erreur médicale.
Cela ne devait être qu’un simple examen de routine lorsqu’en 2020, ce patient s’est rendu chez son ophtalmologue à Marseille pour faire vérifier sa vue ainsi que ses lunettes de repos. Mais quand il est ressorti de cette consultation, il avait perdu l’usage de ses yeux, rapporte BFMTV.
« J’ai été amputé d’une partie de l’œil. Je ne suis plus non voyant, mais je survis »
Le patient explique que le jour des faits, il s’était assis et avait collé son front contre une machine, ainsi que le lui avait demandé son ophtalmologue. Le patient ajoute : « Ça ne faisait pas mal. Je lui demande quelle est cette machine, si c’est nouveau. Il me répond que non, c’est le laser. » Après quoi, le médecin qui procédait alors à l’opération lui aurait lancé sur « un ton sec » : « Je termine et je t’explique après. »
Sur le coup, le patient ne comprend vraiment pas pourquoi il doit subir un tel examen. Le professionnel lui aurait ensuite indiqué que sa vision allait se dégrader et qu’il devrait être opéré de la cataracte dans la semaine. « Et là, il m’appelle Frédéric », précise auprès de BFMTV le patient, qui ne s’appelle pas ainsi. Dix minutes après l’opération, le patient perd la vue. Ayant été amputé d’une partie de l’œil, le patient confie : « Je ne suis plus non voyant, mais je survis. »
L’ophtalmologue, qui a reconnu son erreur, exerce toujours à Marseille
À la suite de cette erreur, ce patient a dû être opéré à deux reprises. Actuellement, il doit encore prendre un lourd traitement afin de soulager ses douleurs. De plus, il reste toujours très sensible à la lumière.
De son côté, le médecin confirme avoir confondu deux patients. « Je suis désolé pour ce monsieur que les choses se soient passées comme ça. Quand vous faites une connerie, vous faites une connerie », déplore le médecin, qui exerce toujours à Marseille. « C’est une erreur de ma part. Je ne suis pas un menteur. Je l’ai reconnu auprès de l’expert », ajoute-t-il. L’avocat de la victime, Me Philippe Courtois, espère quant à lui qu’un procès aura lieu prochainement.
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