Mercredi soir à Marseille, un jeune de 14 ans a été tué par balles dans un quartier en proie aux trafiquants de drogue. Un drame qui suscite un sentiment mêlé de douleur et de colère au sein de sa famille, qui a témoigné.
Mourir à seulement 14 ans, tué par balles dans les rues de son propre quartier : c’est le triste sort qu’a subi Rayan dans la soirée de mercredi à Marseille. Un drame survenu dans l’une des zones les plus déshéritées de la ville, au grand dam de sa famille. Selon les premiers éléments d’enquête, l’adolescent a été victime d’un individu muni d’une arme longue de type fusil d’assaut, a rapporté LCI.
Et bien que le quartier soit en proie aux trafiquants de drogue, Rayan n’était « ni guetteur, ni dealeur », a témoigné en larmes Laetitia, sa tante, au micro de LCI. « Il allait à l’école, il travaillait », a-t-elle déploré. Mais que s’est-il exactement passé ? Selon les informations du parquet, l’adolescent a été la victime d’un individu ayant tiré en direction d’un point de guet situé avant l’entrée de la cité, abritant la revente de stupéfiants.
« Ça tire en plein jour ici : tout le monde s’en fout » : la colère de la famille de l’adolescent tué à Marseille https://t.co/xFAurPkco2 pic.twitter.com/Jqls1pV87W
— LCI (@LCI) August 20, 2021
Un drame qui est loin d’être le premier et qui laisse une fois de plus une famille dans la tristesse, mais aussi dans la colère. Et pour cause, ce réseau de drogue « dure depuis années », a dénoncé Laetitia. « Tout le monde le sait et personne ne dit rien, on s’en fout. Jusqu’à ce que, malheureusement, un drame se passe et ça vous arrive », a-t-elle déploré, en ajoutant que dans cette cité, « ça tire en pleine journée », en faisant référence aux trafiquants de drogue qui se disputent le marché.
Pour faire entendre sa voix, Laetitia a également témoigné sur BFMTV, dont voici l’interview :
« Ce n’était pas un dealer »
La tante de l’ado tué à Marseille témoigne sur BFMTV pic.twitter.com/N9bd209kbD
— BFM Marseille Provence (@BFMMarseille) August 20, 2021
Selon les chiffres de la préfecture de police du 14 août, dans le département : 11 personnes sont décédées cette année dans des règlements de compte. Et c’est sans compter les blessés graves, victimes de ces mêmes affrontements.
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