Dans l’appartement marseillais de Robert Deledda, un homme de 66 ans, une famille de quatre personnes squatte depuis juillet dernier. Le propriétaire a porté plainte. L’affaire, jugée devant la justice fin octobre, a donné raison aux squatteurs.
Des moutons « attachés au radiateur »
« Je ne peux ni entrer dans la cour ni entrer dans mon domicile », explique Robert Deledda, qui possède un appartement situé dans le 15e arrondissement de Marseille, à proximité du marché aux puces. Ainsi que le relate France Bleu, depuis juillet dernier, une famille algérienne de quatre personnes squatte cette résidence secondaire. Comme le soixantenaire a découvert leur présence plus de 48 heures après leur installation, la police n’a pas pu intervenir pour les expulser.
Le propriétaire de l’appartement a fait intervenir un huissier de justice, qui a notamment pris des photos des serrures neuves. Il s’est alors rendu compte que non seulement une famille algérienne composée de quatre personnes y vivait, mais que d’autres occupants s’y trouvaient également, à savoir des moutons. « Ils étaient attachés au radiateur », précise le propriétaire.
La justice « n’a pas aidé le propriétaire à retrouver son bien »
Robert Deledda a porté plainte pour violation de domicile, il a aussi alerté les élus de la mairie de secteur, en vain. Il a évidemment tenté de prouver auprès de la justice qu’il était bien le propriétaire de cet appartement et que cette famille algérienne squattait son logement, cependant, la décision de justice lui a donné tort, fin octobre dernier, précise France Bleu.
Robert Deledda se retrouve totalement démuni et s’indigne devant une telle décision. « Les squatteurs doivent être délogés car ils sont sans titre ni droit. C’est scandaleux », réagit-il. Son avocat Maître Franck Chamla ajoute : « Je n’ai pas à commenter la décision de justice en disant de quel côté elle s’est trouvée, mais en tous cas, elle n’a pas aidé le propriétaire à retrouver son bien. »
Il se dit prêt à entamer une grève de la faim
De plus, bien qu’ayant accès au compteur d’eau, le soixantenaire ne peut pas l’enlever et doit de surcroît régler les factures. « Je suis responsable si on coupe l’eau aux personnes qui vivent à l’intérieur même si elles sont sans droit ni titre », indique-t-il.
Pour l’heure, Robert Deledda et son avocat ont fait appel de la décision de justice. Le propriétaire a d’ores et déjà prévenu qu’il ferait une grève de la faim devant son logement si la décision de la cour d’appel donnait raison aux squatteurs, souligne encore France Bleu.
Rejoignez-nous sur Telegram pour des informations libres et non censurées:
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.